Le rire selon raymond devoso9
RAYMOND DEVOS.
Raymond Devos est un humonriste français, né le 9 novembre 1922 à Mouscron en Belgique,
mort le 15 juin 2006 à Saint-Rémy-lès-Chevreuse dans les Yvelines. Il a été célèbre pour ses jeux de mots, ses qualités de mime, son goût pour les paradoxes cocasses, le non-sens et la quête de sens.
Les origines wallones.
Eternel Etudiant.
« La mer démontée ».Jongleur de mots.
Citations.
Les origines wallones.
Français de nationalité, mais natif de Mouscron, il a vu le jour dans un élégant château blanc, le
château des Tourelles. Ses parents, à l’époque, étaient fortunés. Louis Devos, le père, s’était lancé
dans l’industrie du textile. Raymond Devos avait hérité de sa mère une grande partie de ses talents
artistiques. Agnès Devosadorait faire des jeux de mots et elle jouait aussi du violon et de la mandoline. Les Devos eurent tout d’abord six garçons, dont un disparaitra quelques mois après sa naissance. Leur septième enfant fut, enfin, une fille.
Les Devos avaient choisi Mouscron pour y faire naitre leur petit Raymond. Moins de deux plus tard,
pour des raisons fiscales, la famille revendait le château des Tourelleset s’installait de l’autre coté de
la frontière, à Tourcoing. Mais ils reviennent souvent en Belgique. Raymond Devos a raconté ses souvenirs d’enfance: « Si j’ai rêvé de faire du théâtre, c’est parce que mon père nous emmenait au
cirque à Mouscron. J’étais fasciné. Avec mes frères, nous avions tracé une piste de cirque dans l’
atelier de mon père ».
Eternel Etudiant.
Avec son père,Louis, expert-comptable, travailleur frontalier, originaire de Tourcoing et sa mère
Agnès, il quitte à l’age de deux ans la Belgique pour la France, située à cinq kilomètres, de sa ville natale. Il découvre très tôt son don pour raconter des histoires et surtout pour captiver son auditoire.
Devant abandonné ses études à l’age de 13 ans pour des raisons financières, cela restera comme son plus grandregret et lui donnera cette posture d’éternel étudiant, fasciné par le savoir.
C’est donc par lui-même qu’il parfait sa culture et sa maitrise de la langue française et de la musique. Son univers familial le prédispose à jongler avec de la musique. Il aprendra par lui-même
des instruments aussi divers que la clarinette, le piano, la harpe, la guitare, le concertina, la trompette…
« Lamer démontée ».
Il prend des cours de théâtre, monte en 1948, un numéro burlesque, « les trois cousins ».
C’est au hasard d’une tournée théâtrale avec la compagnie Jacques Fabbri, à Biarritz, qu’il découvre l’absurde, et le comique de la situation. Interrogeant un maitre d’hôtel, « Je voudrais voir la mer »,
il se voit répondre « Vous n’y pensez pas, elle est démontée ». Quand laremontera-t-il? » insiste-t-il.
« C’est une question de temps »… Ces quatre répliques lui donnent matière à un scketch, La mer,
puis bientôt à un autre, Le car pour Caen.
Remarqué par Maurice Chevalier, il passera en première partie de son spectacle à l’Alhambra et y gagne la consécration. Son scketch « Le plaisir des sens » le rend célèbre: « Mais dis-moi laitier,
ton lait va tourner! », apostropheauquel le laitier en question, pris sur un rond-point ne donnant que sur des sens interdits, répond, « T’en fais pas, je fais mon beurre ».
Jongleur de mots.
Accompagné de son fidèle pianiste et partenaire, il multiplie dès lors les apparitions dans les salles de spectacles et bientôt les plus grandes (Bobino, l’Olympia) se l’arrachent. Son spectacle s’enrichit sans cesse: mime, comédien,musicien, jongleur, équilibriste sur monocycle, prestigiditateur…
Il jongle aussi bien avec des petites balles qu’avec des boules de cinq kilogrammes. Ses prouesses
physiques sur scène suscitent l’étonnement puis le rire, en regard de sa silhouette rebondie, avec son pantalon retenu sous le ventre par des bretelles.
Il s’est marié le 30 avril 1959 avec Simone Bequin. Le couple n’a pas…