Weber nation ethnie
Alexandra GHEORGHE
TD : Sociologie des comportements sociaux
Exposé : Max Weber, Economie et société, Tome 2.
1) Comment Weber considère-t-il l’appartenance à une race ? A une communauté ethnique ?
2) Quelle conception de la nation développe-t-il ?
Introduction :
Biographie :
Max Weber est considéré comme le fondateur de la sociologie compréhensive, c’est-à-dired’une approche sociologique qui fait du sens subjectif des conduites des acteurs le fondement de l’action sociale.
Maw Weber est né le 21 avril 1864 à Erfurt dans une famille d’industriels protestant aisés impliqués dans la vie politique et intellectuelle allemande. Son père est un libéral convaincu, membre du parti national libéral, il est élu député de Reichstag après l’unificationallemande.
Max Weber est un enfant précoce et intelligent a 16 ans il rédige déjà un essai intitulé « Considérations sur le caractère national, l’évolution et l’histoire des nations indo-germaniques ». En 1882 il obtient l’équivalent du baccalauréat en Allemagne et s’inscrit à la faculté de droit de Heidelberg. Il suit également des cours de politique économique, de philosophie, d’histoire et dethéologie. Après avoir fait son service militaire, Weber reprend ses études en 1884. Il suit en particulier les cours de l’historien Treitschke à qui il reproche d’utiliser le prestige de sa chaire et de sa science pour faire passer ses partis pris nationalistes. Pour Max Weber le savant doit être neutre. En 1886 il obtient sa licence en droit à la faculté de Göttingen. En 1889 il soutient sa thèsesur le Développement du principe de solidarité et du bien propre de la société commerciale ouverte qui deviendra un chapitre de l’ouvrage publié la même année sous le titre Contribution à l’histoire des sociétés commerciales au Moyen Age. En 1891 il présente sa thèse d’habilitation sur L’importance de l’histoire agraire romaine pour le droit public et privé.
Dés 1893 il enseigne le droitromain et le droit commercial à l’Université de Berlin. En 1894 il reçoit une chaire d’économie politique à Fribourg, en 1895 il prononce sa leçon inaugurale « L’Etat national et la politique économique » qui frappera par son caractère abrupt : il définit l’économie comme une science qui doit avant tout prendre en considération l’intérêt de l’Etat Allemand. En 1896 il obtient la chaire d’économienationale à la faculté de Heidelberg.
En 1897 suite à une maladie nerveuse il est obligé à interrompre ses cours à plusieurs reprises, il démissionne finalement de l’Université en 1903 et réoriente ses activités intellectuelles. Il fonde avec Werner Sombart et Edgar Jaffé la revue Archives pour les sciences et la politique sociales dont il sera l’un des rédacteurs chefs. Il sort un essaid’épistémologie Roscher et Knies et les problèmes logiques de l’économie politique historique, qui constitue une critique de l’école historique allemande dont pourtant il se réclame. En 1904 il est invité pendant un trimestre à un congrès scientifique aux Etats Unis ; il est frappé par le rôle des sectes protestantes, l’impressionnante « machine électorale » des partis politiques américains et leprocessus de bureaucratisation de la société. Ces observations sur la société américaine lui seront utiles pour ses travaux ultérieurs. En 1904 et 1905 il publie dans la revue Archives les deux articles qui constitueront L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme et L’objectivité de la connaissance dans les sciences et les politiques sociales. En 1908 il fonde avec Tönnies et Simmel laSociété allemande de sociologie. Les relations au sein de la SAS vont se tendre et il démissionne en 1912 du comité directeur faute d’avoir pu en obtenir la « neutralité axiologique »que, selon lui, doit respecter le savant. En 1910 il prend position contre l’idéologie raciste au congrès de la Société allemande de sociologie. En 1913 il publie l’article « Sur quelques catégories de la sociologie…