Villes du nord, villes du sud
Répondre aux questions
1. Tout d’abord, le taux d’urbanisation correspond à la proportion de personnes vivant en ville. Grâce au planisphère du document 1, nous pouvons remarquer que les régions du monde où il y a les plus forts taux d’urbanisation sont principalement les pays du « Nord » (Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni, France, Russie, Japon, Australie, etc, …) avec quasiment plus de 75%d’urbains dans chaque pays. Cependant, on peut aussi observer que d’autres régions ont un fort taux d’urbanisation, comme l’Afrique du Sud, le Moyen-Orient (principalement l’Arabie Saoudite), et toute l’Amérique du Sud. Pour ce qui est des régions qui concentrent le plus grand nombre de métropoles – plus de 5 millions d’habitants – , il y a bien sur les trois mégalopoles (la Mégalopole Européenne,la Mégalopole Américaine et la Mégalopole Japonaise, toutes les trois situées au « Nord »). Or, d’après ce document, près de la moitié des plus grandes villes du monde se situent en Asie de l’Est et du Sud, avec principalement la Chine et l’Inde, sans oublier le Vietnam et bien d’autres. Ce phénomène pourrait être expliqué tout simplement par une densité très importante de population dans cespays avec presque la moitié de la population humaine, soit environ 3 milliards d’habitants. De plus, contrairement aux pays du Nord pour lesquels le processus d’urbanisation est achevé, les pays du Sud connaissent depuis une trentaine d’années un fort exode rural, d’où un taux d’urbanisation croissant, lequel est majoré par la croissance démographique toujours en augmentation. En conséquence, avecplus de deux milliards d’urbains, les villes du Sud comptabilisent le double de citadins des villes du Nord.
2. Le développement de l’urbanisation se traduit en premier lieu par une extension progressive des villes sur les campagnes environnantes ; on parle alors de périurbanisation. Dans le document 5, des villes comme Londres ou New York ont triplé leur périmètre ou alors, des villes commeTokyo ou Shanghai, qui étaient de toutes petites villes, sont devenues en quelque temps de gigantesques mégalopoles. Une conséquence du très rapide développement des villes est la création d’une croissance anarchique, type favelas ou bidonvilles, qui concerne entre 30 et environ 90% des urbains des pays du « Sud ». Cependant, sur la carte du document 3, on peut remarquer qu’il n’y a pasd’habitations précaires dans les villes du « Nord ». Les villes du « Nord » sont quant à elles préoccupées par le manque d’infrastructures (route, transport, …) par rapport au nombre d’habitants. En effet, l’exemple de Los Angeles est donné (document 2) et ce qui nous est mentionné révèle déjà une très grande ampleur du réseau routier. Pourtant, celui-ci ne semble pas être suffisant au vu des kilomètres debouchons et du temps passé chaque jour à y être bloqué pour les habitants de la ville, toujours plus nombreux. De manière générale, que ce soit pour les villes du « Sud » comme pour les villes du « Nord », la périurbanisation est une réponse à la croissance de la population ainsi qu’à l’exode rural entraînant donc la nécessité d’agrandissement des villes afin qu’elles puissent accueillir tous leshabitants. De plus, on trouve également, au sein des grandes métropoles mondiales, les centres économiques et industriels, ces derniers se situant au niveau de la périphérie de la ville qui donc s’étend toujours plus.
3. Dans les grandes agglomérations du Nord, le principal problème environnemental engendré par ce fort développement est la pollution due trafic routier permanent et toujours plusmassif, comme exposé dans le document 2 avec l’exemple de Los Angeles; la pollution est d’autant plus importante que chaque jour le réseau routier est bloqué durant des heures pendant lesquelles les voitures sont en marche, libérant donc une grande quantité de gaz d’échappement. Tandis que dans les villes du Sud, la pollution provient des bidonvilles et autres favelas, en nombre important…