Un sac de bille

janvier 10, 2019 Non Par admin

Paris en 1941: La France est occupée par les Allemands. Dans la ville, le père Joffo qui est juif exploit un salon de coiffure. Un jour, les deux enfants doivent porter l’étoile jaune avec l’inscription «Juif». A l’école, un copain de Joseph et les autres se moquent de Joseph et Maurice et pendant la recréation, ils se battent avec quelques camarades. Joseph fait un échange avec un copain :L’étoile jaune contre un sac de billes. Après l’école, ils rentrent à la maison.

L’après-midi ils ont libre et le soir, leur père leur raconte l’histoire de sa vie. Lorsqu’il était petit, il a habitait en Russie où le tsar régnait. Il a envoyé les émissaires qui ramassaient des petits garçons et les emmenaient dans des camps où ils étaient soldats. Il n’a pas voulu être soldat et il a quitté sonchez-soi et devait gagner sa vie. Il est arrivé à Paris où il s’est installé. Leur mère a eu un peu la même histoire. Il a réussi à ouvrir le salon et de gagner de l’argent, mais maintenant c’est aux fils de partir. Ils doivent s’enfuir à Menton en zone libre où leurs frères Henri et Albert vivent dès le début de l’année. Lui-même et la mère doivent encore régler quelques affaires et après, ils vontpartir aussi. Le père leur donne l’ordre de contester qu’ils sont juifs.

Les deux prennent l’argent et partent à la gare d’Austerlitz. Ils s’y achètent deux allers en 3e classe pour Dax. Ils ont des problèmes à trouver des places assises parce que le train est déjà occupé. Ils réussissent à s’installer et peu après, le train part.

Dans le train, ils rencontrent un prêtre qui les aide à Dax depasser le contrôle des documents parce qu’ils n’ont pas de papiers. Le curé les invite à déjeuner avec lui et après, les deux garçons le remercient et prennent le car à Hagetmau. Ils y mangent dans un café-restaurant et apprennent qu’il y a des passeurs qui montrent le chemin à la zone libre, mais qu’ils travaillent seulement la nuit. Alors, Maurice et Joseph décident d’essayer de passer le mêmesoir et ils trouvent un garçon qui leur aide à passer. Pour cela, il leur faut de dépenser tout leur argent.

Dans une ferme en zone libre, ils trouvent un abri et se cachent pour s’endormir. Joseph s’endort très vite, mais pas longtemps. Il remarque que son frère n’est plus là. Au début, il pense que son frère est allé pisser, mais quand il ne revient pas, Joseph se fait des soucis et il craintque ce soit les Allemands ou des voleurs. Mais il trouve un papier et dans la lumière de la lune, il lit : «Je vais revenir, ne dis rien à personne. M.» Il se sent soulagé maintenant et en tournant la tête il voit d’autres qui dorment, mais nombreux cette fois. Tout à coup, Maurice surgit et explique ce qu’il a fait pendant son absence : il a repassé huit fois la ligne, ramené quarante personneset gagné vingt mille francs. Joseph a des scrupules parce que son frère a demandé de l’argent, mais finalement, il comprend qu’ils ont besoin de cet argent. Ils décident de reprendre le train à Aire-sur-l’Adour et ils se mettent en route. Après quelques kilomètres, ils s’assoient parce que Maurice est fatigué et doit dormir et parce que Joseph a une ampoule au pied. Quelques minutes après, unecalèche s’approche des garçons et Joseph demande si l’homme va à Aire-sur-l’Adour par hasard. L’homme répond que oui et Joseph demande si l’homme peut emmener son frère et lui. L’homme est d’accord et après avoir réveillé Maurice, ils montent dans la calèche. Pendant leur voyage, l’homme parle beaucoup et les frères l’écoutent. En outre, il ne néglige pas à se présenter : c’est le comte de V. Pourremercier les garçons qui l’ont écouté, il les conduit jusqu’à la place de la gare d’Aire-sur-l’Adour où leurs chemins se séparent.

Joseph et Maurice prennent le train et après un long voyage, ils arrivent à Marseille. Parce que le train à midi est supprimé, ils prennent le train du soir et profitent du temps libre pour regarder la mer dont ils sont fascinés. Ils prennent un bateau et arrivent…