Tristan et yseut
Tristan et Yseult : un amour courtois :
Les romans courtois se caractérisent par la présence d’un héros qui allie force, adresse et loyauté envers son suzerain : Tristan correspond à cet archétype, en affrontant mille dangers et en débarrassant son oncle et son beau-père de leurs ennemis.
L’amour entre Tristan et Yseult relève de l’amour courtois : la fidélité de Tristan est à toute épreuve; même une fois marié avec Yseult aux blanches mains, il ne consomme pas le mariage. Leur amour traverse tous les obstacles sans jamais s’atténuer ; au contraire, il se renforce dans l’adultère et subsiste après la mort des amants.
L’amour fatal :
Au-delà du désir des deux amants, la fatalité les conduit à s’aimer par delà la mort. Le philtre matérialise cet amour fatal et obsessionnel.Alors que l’amour courtois recherche le bonheur comme récompense des épreuves endurées, Tristan et Yseult souffrent et pleurent de leur séparation et de leurs retrouvailles douloureuses : jamais ils ne se réjouissent d’avoir bu le philtre.
Le philtre serait une métaphore du coup de foudre amoureux, que l’on ne peut guérir ou discipliner. Des nuances sentimentales viennent ancrer cette fatalité :l’amour devient indestructible, et par la même destructeur, puisqu’il causera leur perte.
La fatalité de leur amour est universelle : ce ne sont pas seulement les nobles qui voient une hyperbole de leur jeu amoureux, c’est aussi la foule qui demeure admirative devant les deux amants (dans l’histoire, elle est représentée par le peuple qui crie « Grâce » au Roi Marc de libérer Yseult).
Toutes lesclasses sociales s’identifient à l’histoire et s’attristent du malheureux destin des amoureux défunts.
Leur histoire :
Difficile de la raconter car elle a différentes versions, dont les célèbres versions de Béroul et de Thomas d’Angleterre, certaines ont été malheureusement perdus comme celle de Chrétien de Troyes, aucune de celles qui nous sont parvenus ne sont intégraux.
J’ai eu du mal àtrouver un bon résumé, donc voilà une grosse synthèse de la légende, en revanche pas de dragon dans celle là !!!
En des temps très lointains, le roi Marc régnait sur la Cornouailles. Lors d’une guerre contre un de ses ennemis, il reçut l’aide du roi de Loonois, Rivalen. Pour le remercier de son secours, le roi Marc offrit à Rivalen, sa sœur Blanche-Fleur pour épouse. Le jeune couple ne tarda pasà célébrer le mariage, mais peu de temps après Rivalen dut repartir à la guerre pour ne jamais revenir. Comme elle apprenait la mort de son époux, Blanche-Fleur découvrit qu’elle portait un enfant. La reine se laissa alors dépérir jusqu’à la naissance de son fils qu’elle appela Tristan pour exprimer toute la douleur qu’elle ressentait alors et elle mourut.
Bien des années plus tard, Tristanretrouva son oncle Marc en Cornouailles. À cette époque le roi d’Irlande exigeait du roi de Cornouailles un tribut annuel. Pour mettre fin à cette pratique, Tristan décida de se rendre en Irlande pour affronter le Morholt, le frère du roi d’Irlande qui était un immense géant. Après une rude bataille où Tristan fut blessé par l’épée enduite de poison, le Morholt fut tué mais avant de mourir, il avoua àTristan que seule Iseult, la fille du roi d’Irlande, pourrait guérir sa blessure empoisonnée. Il se rendit donc auprès d’elle et elle le soigna sans savoir qu’elle avait affaire à l’assassin de son oncle. Une fois guéri, Tristan retourna en Cornouailles.
À l’arrivée de Tristan en Cornouailles, il apprit que son oncle avait l’intention d’en faire son successeur mais plusieurs noble s’objectèrentà ce projet. Le roi Marc déclara alors qu’il épouserait seulement la jeune fille à qui appartenait le cheveu doré qu’un oiseau lui avait apporté. En voyant le cheveu, Tristan se rappela la princesse Iseult et proposa à son oncle d’aller conquérir la main de la jeune fille pour lui.
Tristan se déguisa alors en marchand et vogua jusqu’en Irlande. Arrivé là-bas, il apprit qu’un dragon…