Travail dominical
Le travail dominical ne s’est pas encore généralisé dans le monde du commerce et de la grande distribution. Six mois et demi après la promulgation de la loi du 10 août 2009, qui élargit lespossibilités de dérogations au repos du dimanche, le nombre d’employeurs cherchant à tirer partie de ces nouvelles dispositions reste limité. Toutefois, les pratiques évoluent un peu : plusieurs enseignes ontdécidé d’accueillir les clients ce jour-là, alors qu’elles restaient fermées auparavant, ce qui engendre parfois des conflits et quelques dérives. (extrait du MONDE 27 février 2010)
Témoignages
»Jetravaille le samedi et le dimanche une fois par mois, cela ne me rapporte que 70 euros en plus et juste un jour de récup’ en semaine le vendredi suivant. Soit 11 jours de travail de suite. Je peuxvous dire que le vendredi qui arrive sert juste à récupérer de la fatigue accumulée. Et si je pouvais ne pas le faire, je ne le ferai pas ! Si on ne met pas de limite les employeurs n’en ont pasforcément…. ”
Les restrictions de la loi sur le travail du dimanche ne concernent que les salariés. Un patron peut tout à fait travailler le dimanche à partir du moment où il n’oblige pas ses salariés àtravailler.
mobilisation contre le travail dominicalDes salariés de la grande distribution ont manifesté aujourd’hui, pour la quatrième semaine d’affilée, devant un supermarché de Podensac (Gironde)récemment ouvert le dimanche pour appeler les clients à « ne pas soutenir le travail dominical », ont indiqué des sources concordantes.Une soixantaine de personnes, selon la gendarmerie, une centaine,selon les manifestants, principalement des salariés de deux supermarchés proches, se sont rassemblées pour dire « Non aux courses le dimanche » et « Revenez demain, c’est ouvert », ont expliqué MurielGuyot et Valérie Fronti, salariées d’un supermarché de Langoiran. »Avec l’ouverture le dimanche matin de ce magasin de Podensac depuis le 11 octobre, on craint que la concurrence soit obligée d’ouvrir à…