Tous les matins du monde – pascal quignard
Fiches de lecture
Tous les matins du monde de Pascal Quignard
ID FDL : 61
Tous les matins du monde de Pascal Quignard
Sommaire :
1. Biographie de Pascal Quignard
2. Bibliographie Pascal Quignard
3. Résumé de « Tous les matins du monde »
4. Analyse des personnages principaux de « Tous les matins du monde »
5. Analyse des thèmes et contexte historique
6. Analysestylistique et appréciation personnelle de « Tous les matins du monde »
Travail :
BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR
« J’ai écrit parce que c’était la seule façon de parler en se taisant.»
Pascal Quignard
1948
Pascal Quignard naît le 23 avril à Verneuil-sur-Avre (France) dans une famille de grammairiens et d’organistes. Son père est proviseur, sa mère principal de collège. Il grandit au Havre.1949
A l’âge de 18 mois, il passe par des périodes d’«autisme», lesquelles se renouvellent lorsqu’il a 16 ans. Plus tard, il déclare à ce propos : «Ce silence, c’est sans doute ce qui m’a décidé à écrire, à faire cette transaction : être dans le langage en me taisant». Son enfance est difficile la plupart du temps. Il connaît notamment l’anorexie.
Monsieur et Madame Quignard sont tous deuxprofesseurs de lettres classiques. Le premier est issu d’une famille d’organistes d’origine wurtembergeoise et alsacienne tandis que le grand-père maternel, Charles Bruneau, est l’auteur, avec son homonyme Ferdinand Brunot, d’une fameuse Histoire de la langue française. « Ces grands connaisseurs de la langue vous piétinaient à la moindre faute ». D’où la nécessité, pour se montrer à la hauteur, demaîtriser le français rapidement et dans ses plus fines subtilités. Quant au goût pour ce que Pascal Quignard nomme les « langues originaires », le latin et le grec, il lui vient des jeux étymologiques qu’affectionnait sa mère. « Il n’y avait pas un repas qui ne soit interrompu par des recherches dans les dictionnaires. C’était à la fois fascinant et un peu effrayant de voir les lèvres de ma mèreprononcer des mots cabalistiques, des dérivations dépourvues de sens pour un enfant. » Très vite, il est pris par une passion qui est restée la passion de sa vie : la lecture. Il se souvient de lui, vers quatre ou cinq ans, les pieds sur un petit établi, lisant Peau d’âne ou les Contes et légendes de la collection Hachette. « Comme les panoplies de mousquetaires, de cow-boys ou de centurions romains,c’était revêtir des mondes imaginaires. »
Ses intérêts le portent vers les langues et littératures anciennes ainsi que la musique. Il s’essaie au piano, à l’orgue, au violoncelle, au violon et à l’alto.
1966 – 1968
Il suit des études de philosophie à Nanterre où il est condisciple de Cohn-Bendit. Parmi ses professeurs : Emmanuel Levinas et Paul Ricœur. Mais il considère qu’en Mai 68, lapensée a «vêtu un uniforme qui ne [lui] convient plus» et il s’éloigne de la philosophie. C’est dans ce contexte qu’il travaille à son premier livre.
1969
Le Mercure de France publie son premier essai, consacré à Sacher Masoch : « L’être du balbutiement » mais, il faudra « Le Salon du Wurtemberg » en 1986 puis « Les Escaliers de Chambord » en 1989, pour révéler Pascal Quignard au grand public. Ildevient parallèlement lecteur dans cette maison (Le Mercure de France) et chez Gallimard.
1976
Il entre au comité de lecture des éditions Gallimard.
1980
Le prix des Critiques est décerné à son roman « Carus ».
1984
Pascal Quignard se lance dans le roman avec « Les tablettes de buis d’Apronenia Avitia ».
1988
Il continue sa carrière dans la maison Gallimard et devient secrétairegénéral pour le développement éditorial.
1981 – 1990
Les huit volumes de « Petits traités » marquent son penchant pour le fragment et la méditation érudite.
1991
Il signe « Tous les matins du monde ». Le roman donnera lieu à une adaptation cinématographique, très proche du texte, réalisée par Alain Corneau. Via son œuvre, Pascal Quignard réussit le prodige de faire de Marin Marais et de…