Thèses de la profession de foi du vicaire savoyard
THESES:
(page 51) – le coeur supplément de la raison
son propos = non science mais foi,
(page 51) – dénonciation du célibat du prêtre,
(page 52) – Ce qui est à faire n’est pas forcement ce qui est conseillé/demandé par les lois des hommes. Cela conduit a des erreurs qui mettent donc en doute les lois préconçues des hommes. La solution prônée par Rousseau, à la question de la véritédans cette situation de doute, est donc donc l’expérience personnelle et le choix de la foi contrairement au doute méthodique de Descartes qui s’appuie uniquement sur la raison et conduisant au savoir.
(page 53) – ? doute sceptique : Se tromper vaut mieux que ne rien croire selon Rousseau (pour l’esprit humain),
(page 53) – dénonciation du manque de flexibilité de la religion catholique (quise conduirait elle même à sa perte),
(page 54) – dénonciation des philosophes qui perdent leur crédibilité par la diversité de leur propos (insuffisance humaine et orgueil). Pour Rousseau, l’homme n’est pas intelligent mais imaginatif. Les philosophes multiplient les doutent, il faut donc organiser sa recherche de la vérité autour de ce qui nous importe soi même.
(page 56) – Rousseau faitle choix de Clarke pour son raisonnement et son argumentation claire et démonstrative qui permettent de s’intéresser de façon générale et raisonnée au thème de la religion.
(page 56) – Exposition de la règle à suivre sur la cohérence indispensable entre les connaissances.
(page 56) – S’étudier soi même pour savoir quels droits de jugement on peut s’octroyer : différenciation du sentimentintérieur (conscience de soi) et des sensation du monde extérieur (conscience d’autrui).
(page 57) – Rien ne sert de discuter sur la composition et sur l’apparence (matérialistes, idéalistes …) des êtres extérieurs car ce sont les corps ressentis en eux même qui importent selon Rousseau.
(page 57-58) – Différence entre sentir et juger (être purement sensitif ou intelligent). De plus les idéescomparatives et les idées numériques (issues de l’esprits) ne sont pas des sensations mais nécessitent celles-ci.
(page 59) – Rousseau explique d’ou vient l’erreur de l’homme quand il confond : il n’a pas les capacités de tout sentir, cependant ce qu’il sent est assurément existant. Il montre donc que le jugement n’est pas une sensation dans le sens où celui-ci peut être erroné.Pourquoi penser que le jugement peut-être erroné? Car l’homme est actif dans le jugement et que l’homme n’est pas infaillible.
Comment être sûr que l’homme est actif dans son jugement? Car il est forcé que l’homme mette en commun ses sensation ce qui est une activité. On assiste ici à une véritable démonstration.
(page 59) – Ayant montré par son raisonnement que l’homme est actif, intelligentet que ses jugements sont sources d’erreurs contrairement à ses sensations, Rousseau montre donc par la raison que celle-ci doit occuper une place moindre que les sentiments dans l’approche de la vérité.
(page 60) – L’étude du monde extérieur se fait toujours par rapport à soi même.
(page 60-61) – Mouvement/Repos (état naturel selon Rousseau). Communiqué/Spontané(su grâce auxsens+indispensable selon Rousseau car sinon rien ne serait en mouvement puisque l’état naturel est le repos).
(page 62) – Pas d’unité dans le monde comme un seul corps car celui-ci n’est pas libre mais assujettis à des lois.
(page 62-63) – Dénonciation des lois de la physique (Descartes et Newton) car jugées incomplètes et inaptes à expliquer l’origine des choses, comme les premières causes du mouvementpar exemple. On arrive donc au premier acte de foi du vicaire: «…une volonté meut l’univers et anime la nature.» (page 63). Il ne sait comment mais il croit que c’est ainsi.
(page 63) – De même il n’explique pas le lien entre volonté et sensations mais il existe selon lui (dualisme). D’autre part: préciser son «dogme» revient à le compliquer.
(page 64) – Rappel de l’importance de ne pas…