Théories des organisations

décembre 3, 2018 Non Par admin

Avertissement

Ce petit mémento ne prétend nullement à l’exhaustivité. Bien plus, il méconnaît des auteurs réputés importants (Chandler, Minzberg …) car les différentes théories sont classées par « école » ou par systèmes de pensée homogènes.
Pour plus d’informations, se reporter à l’ouvrage de Jean-Claude SHEID : « Les grands auteurs en organisation ».
Tous commentaires ou critiques sontbienvenus.

Sommaire

* INTRODUCTION
*L’ECOLE CLASSIQUE
– Les hypothèses de base
– TAYLOR et l’O.S.T.
– Henry FORD
– HenriFAYOL
– Max WEBER
– Conclusion
* LE COURANT PSYCHOSOCIOLOGIQUE
– Elton MAYO et l’école des relations humaines
– La théorie des besoins et des motivations (A. MASLOW, D. MAC GREGOR,
F. HERZBERG)
* L’ECOLE NEO-CLASSIQUE- Alfred SLOAN
– Peter DRUCKER
– Octave GELINIER
* LES THEORIES DES SYSTEMES ET DE LA DECISION
– Théorie des systèmes : Présentation et hypothèses préalables
– Les théories de la décision (H.SIMON, R.CYERT, J.MARCH)
– La théorie des jeux (O.MORGENSTERN, J. VON NEUMAN)
*L’ECOLE SOCIO-TECHNIQUE (F.EMERY et E.TRIST)
* LE NEO-TAYLORISME
* ENTREPRISESET PSYCHOPATHOLOGIES (A.BLOCH)
* LA « PENSEE JAPONAISE » (J.JURAN, E.DEMING, S.SHINGO, T.OHNO, K.OHMAE)
* LES ORGANISATIONS CAPITALISTES ASIATIQUES (G.REDDING)

INTRODUCTION

Nous avons vu que les économistes considèrent l’entreprise, ou plutôt l’entrepreneur, comme un agent économique simple prenant des décisions d’optimisation rationnelle compte tenu d’une vision simplifiée(simpliste ?) du marché qui ne comprend que les quantités, les prix, le taux d’intérêt, et le coût des facteurs de production (capital et travail).
Devant le caractère par trop irréaliste d’une telle vision, se sont engouffrés nombres de praticiens et de théoriciens de l’Entreprise qui se sont efforcés d’étudier celle-ci dans sa complexité : humaine, technique, commerciale, managériale…. De fait,le rôle essentiel du chef d’entreprise a été reconnu comme étant quelqu’un capable d’organiser et de mettre en œuvre une combinaison efficace de facteurs de production. De  » la main invisible  » des économistes qui prétendent que le marché est le seul élément régulateur, on passe à  » la main visible des entrepreneurs  » pour paraphraser le célèbre ouvrage de Chandler (the visible hand : themanagerial revolution in american business.)

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L’ÉCOLE CLASSIQUE

Elle concerne les 1ers auteurs qui, au début du siècle, ont posé les bases de la science des organisations. ceci correspond en fait aux exigences nouvelles engendrées par l’émergence de la société industrielle. En effet la gestion d’une entreprise de production requiert une qualification très différente de laconduite d’un simple atelier. Les seules organisations véritablement hiérarchisées étaient, au XIX ème siècle, l’armée et l’église. Bien qu’inspirée de ces modèles, la conduite des organisations productives doit trouver une voie qui lui soit propre et adaptée aux exigences d’une entreprise dans un contexte tout à fait nouveau :
. succession des innovations et de leur application industrielle quiinduit une mécanisation de plus en plus grande du travail.
. Augmentation de la taille des entreprises, donc des capitaux, des équipements et des effectifs à gérer.
. Urbanisation de plus en plus répandue de la société è Demande de produits standardisés de première nécessité. L’exode rural pousse vers les villes une main-d’œuvre peu ou pas qualifiée mais qui est prête à accepter des conditionsde travail difficiles en échange d’un salaire de subsistance et de l’espoir de grimper à l’échelle sociale.
. le contexte intellectuel est favorable au développement des sciences exactes (elles vont sauver le monde) et à la croyance dans l’efficacité absolue des modèles rationalistes et du progrès technique.
Les fondements de la pensée classique sont basés sur 3 notions :
· une approche…