Théories de politique économique

novembre 22, 2018 Non Par admin

La Politique Economique : Le BUDGET

Musgrave : « Théorie des finances publiques » 1959
Il y décrit les 3 fonctions qu’il attribue à l’Etat :
1) Stabilisation de la conjoncture (rejoint la théorie keynésienne)
2) Redistribution à travers la fiscalité et les prestations sociales
3) Affectation des ressources : corriger les défaillances du marché.

Il y a à travers la théorie de Musgraveune certaine remise en cause de la loi des débouchés de Say mais l’équilibre de sous emploi est possible car :
-chômeurs involontaire
-équilibre sur le marché des biens et services
D’ où la nécessité d’utiliser le budget

Effet contra cyclique : budget : excédent en phase d’expansion
Déficit en phase de ralentissement de la croissance à causede l’augmentation des prestations sociales et la diminution des recettes fiscales
Ces mouvements sont spontanés et dû aux stabilisateurs automatiques.

Rôle du multiplicateur de dépenses publiques : ? ?i Y = [1÷ (1-c)] ?G
Même critiques que pour l’intervention publique.
La question du financement se pose.
Multiplicateur fiscal : ?T = ?T ( ?i C= -i ?T
n
??i Y = -i/(1-i) ?T onremarque que 1 / (1-i) > i / (1-i)
i=1

La relance de l’activité est donc plus efficace par augmentation des dépenses publiques que par diminution des impôts.
Théorème d’Haavelmo : Il concerne l’effet multiplicateur du budget de l’État. Jusqu’aux travaux d’Haavelmo (prix Nobel 1989), l’effet multiplicateur était celui énoncé par Keynes : un déficit budgétaire (financé par emprunt) engendraitun surplus de croissance. Le théorème de Haavelmo indique qu’un budget équilibré n’est pas forcément neutre. Dans une situation de sous-emploi, un accroissement des dépenses publiques financé par une hausse des impôts de même valeur (donc sans déficit) a un effet positif sur la croissance économique.

« Si le budget est équilibré alors pour toute évolution des dépenses budgétaires positive,intégralement financée par impôt, il y aura un accroissement du revenu national du même montant : le multiplicateur est donc égal à 1 ».

Ce théorème est toujours démontrable si le budget est non équilibré.

Efficacité de la politique budgétaire :
Pendant les 30 glorieuses la politique budgétaire fut particulièrement efficace et montra ses limites dans les années 1970. Certaines contestationsthéoriques ont cherché à montrer la faiblesse du multiplicateur.

Arguments :

? L’effet d’éviction : ?Y ( ?L¹(Y) ( ?i à masse monétaire constante. Correspond à un déplacement à droite de IS dans ISLM. L’importance de ce mouvement va dépendre de la sensibilité de la demande de monnaie au revenu ainsi que de la sensibilité de l’investissement auti. Il est tout de même possible de limiter cet effet d’éviction en associant une politique monétaire à la politique budgétaire. L’exemple concret de cette limite est la politique de Clinton-Greenspan.
? L’ouverture des économies : L’impact des importations, si on est en change flexible et que les capitaux sont relativementmobiles : ?i ( afflux de capitaux donc hausse du taux de change ce qui pourrait contribuer à augmenter l’inflation donc ca peut atténuer les effets de la politique budgétaire.
? Synthèse : Dans le cadre de la relance des années 80 une bonne partie des effets de la relance sont partis à l’étranger.
Le multiplicateur n’a pas été facteur de croissance pour la France
Le multiplicateur est plusefficace en économie fermée.

? Toute baisse de l’investissement entraîne une baisse plus que proportionnelle sur les revenus :
? Harrod-Domar: La demande ne repose pas que sur le multiplicateur: l’investissement induit deux effets:
la demande basée sur le multiplicateur entraîne l’effet de capacité c’est -à -dire une augmentation de la quantité de capital utilisée , ce qui…