Sport et violence à l’école
http://www.ac-grenoble.fr/daaf/ressources_filiere/agr_eps/corrige_violence.pdf
Comment l’enseignant d’EPS peut- il contribuer à lutter contre les phénomènes de violence scolaire? Annie Garnier
Avertissement Le corrigé a une double visée. Vous donner une idée de la façon dont on peut traiter la question mais aussi pallier à une information que nous n’avons pas eu le temps de faire en cours etque je vous avais promise. Il est donc volontairement très ouvert. Nous n’avons pas eu le temps dans les cours d’évoquer les différentes façons dont l’enseignant d’EPS peut être acteur en dehors des limites du cours d’EPS , dans différentes structures du système éducatif et dans divers partenariats. Je voulais que le corrigé l’aborde. On peut faire un bon devoir seulement sur la dernière partie enne faisant qu’évoquer beaucoup plus brièvement les deux parties précédentes et en précisant que vous faites le choix de ne pas le traiter. C’est aussi ce qui explique la présence de plusieurs connaissances, toujours dans l’esprit de vous éviter d’avoir vous mêmes à faire ces recherches. On peut faire un bon devoir sans en mettre autant. J’ai bien saisi vos réticences sur ce point mais je ne peuxvous laisser ignorer que Debarbieux, Charlot et Emin ont travaillé sur la violence à l’école, qu’il existe un dossier EPS et un Contre pied sur ce thème etc…ensuite vous en faites ce que vous voulez… Enfin je m’adresse à vous comme en cours, dans un échange différé, ce qui donne un ton et un style qui ne conviennent absolument pas pour un devoir . Le corrigé n’est donc en aucun cas un modèle dedevoir rédigé mais un outil de formation . En italique les conseils méthodologiques introduction
On montre pourquoi c’est une bonne question, c’est à dire qu’on la contextualise.
– On fait le tour de l’actualité l’état des lieux…un petit peu hors école… Souligner la montée en puissance des médias, une réalité qui s’oppose à un sentiment (baisse constante sur le long terme des agressions etcrimes de sang, mais montée des petits délits) qu’il faut tout de même prendre en compte car il reflète un état du social (PEYRAT, 2OO2, La montée de l’insécurité et son traitement dénégation et mauvais procés, s/dir Troncay etat société et délinquance cahier documentation française n°3O8). DUBET (1998, Les figures de la violence, RFP 123) qui, reprenant ELIAS, (la civilisation des mœurs, Pocket Agora)remarque que plus une société éradique un phénomène moins elle a de tolérance vis à vis de ce phénomène et ne supporte plus ce qui peut y ramener.
Puis on se demande ce qu’il en est à l’école car sujet = violence scolaire est ce une réalité ?
C’est un problème qui touche essentiellement le secondaire, rarissime en primaire. DEBARBIEUX remarque une sensibilité accrue aux phénomènes deviolence, mais 1O% des EPLG seulement déclarent plus de 5O% des cas de violence plus un établissement est en difficulté plus la violence y est ressentie fortement.. La violence à l’école n’est donc pas une règle générale, mais elle peut être grave. Si les violences déclarées restent stables, ce qui change c’est la dureté de ces dernières qui augmente. Les faits qui génèrent le sentiment de violences’échelonnent de crimes graves à une multitude d’incivilités. (DEBARBIEUX 2OO2, la violence en milieu scolaire, statistiques officielles victimations et multi-victimations, s/dir Troncay état société
et délinquance cahier documentation française n°3O8°) DEBARBIEUX note encore une augmentation sensible des agressions envers les enseignants, et d’une façon plus générale, envers tout ce qui touche àl’image même de l’école.
Vous délimitez le terme violence scolaire de façon assez vague pour pouvoir ensuite le décliner de différents point de vues
Il apparaît donc à l’issue de ce bref état des violences scolaire que ce terme est difficile à cerner . Il semblerait indissociable d’une certaine subjectivité. Faut il alors distinguer actes de violence grave et incivilités plus mineures ? Nous…