Si c’est un homme de primo levie
Exercice de dissertation française n°2 :
« Si c’est un homme », «Île »
L’Homme, par de-là le passé, a toujours sut comment priver son prochain de toute humanité, afin de le réduire à l’état d’animal, de chose impropre. Déjà les romains à leur époque, possédaient des esclaves qui étaient reconnus, dans leur législation, en tant que bien matériel, au même titre qu’une bourse, etn’avaient pas plus de valeur qu’un outil. L’Homme a fait de l’Homme une chose à ses yeux, et il en est ainsi dans toute l’histoire, les exemples ne se comptent plus, et ici, nous nous positionnerons à l’intérieur de cet homme qui subit cette déshumanisation, nous plongerons dans ses sentiments profonds qui font de lui l’Homme qu’il est. Pour ce faire nous analyseront le cas des prisonniers d’Auschwitzdurant l’Holocauste, au travers du témoignage, « Si c’est un homme », de Primo Levi, rescapé, que nous mettrons en lien avec la pièce « Île », pour enfin répondre à notre question. Tous ces prisonniers, que chaque jour la vie assène, privé de tout, raccordés à la vie par dépit, eux, peut on dire que ce sont toujours des Hommes ?
Tout d’abords, nous considérerons que ces prisonniers ne sontplus des Hommes. En effet, dés leur arrivé au camp, ils se sont vu séparés de leurs amis, de leur famille, destinés à une fin inconnue mais vraisemblablement lugubre. Ils se voient dès lors propulsés dans un véritable enfer qui n’a pour seul but, que de les déshumaniser, de leur prendre leur énergie, pour enfin les abattre.
Premièrement, la faim, le travail forcé, le froid, les coups, sontles seules choses auxquelles les prisonniers ont droit. Ils sont également obligés de suivre des règles contraignantes et très strictes, sans quoi ils sont battus. Mais comme la dit à plusieurs reprises primo dans son témoignage : « mieux veut être battu plutôt que d’en faire trop, au moins on reste en vie ».
Voila donc quel est leur objectif, rester en vie, mais à quel prix ?
Eneffet, pour rester en vie au Lager, leur baraque, il fallait perdre une partie de son âme et dans une certaine mesure ne plus être un Homme, ou du moins, ce que l’on appel « Homme » aujourd’hui, avec ses grandes valeurs, ses principes. Entre les prisonniers, régnait la loi de la jungle, celle du plus fort, créant ainsi une hiérarchie basée sur la prédisposition à être un fort, un élut, ou un faible, undamné.
Primo dans son ouvrage citait : « Sous la pression harcelante des besoins et des souffrances physiques, bien des habitudes et bien des instincts sociaux disparaissent. (…) il existe chez les hommes deux catégories (…) les élus et les damnés (…) cette distinction est beaucoup moins évidente dans la vie courante, où il est rare qu’un homme se perde, car en général in n’est pas seul et sondestin est lié à celui des êtres qui l’entoure. » .
Ces hommes n’en étaient plus, ils ne pouvaient plus se comporter comme des humains, ils avaient perdu la foi en la justice, la fraternité, la liberté, ne vivant que pour leur survie, mais n’ayant comme seules perspectives d’avenir, la souffrance et la mort.
Parmi les élus, naissaient les kapo, prisonniers repérés comme agressif etviolent, et engagés afin d’encadrer les autres prisonniers, ils n’hésitaient pas a utiliser la violence pour faire respecter l’ordre. Ils sont l’exemple parfait du traitement de déshumanisation que l’ont faisait subir aux prisonniers, ils les poussaient d’une part, comme cité plus haut, à être repliés sur eux même et d’autre part à les pousser à se haïr eux-mêmes.
De plus, les prisonnierssont constamment effrayés, terrorisés, à l’idée qu’une nouvelle sélection se présente, ratissage systématique des détenus, destination la chambre à gaz. Ils guettent constamment et se doivent de rester en « bonne condition » pour éviter de se faire embarquer.
– : « Jetant un coup d’œil de face et de dos, passe la fiche à l’homme de droite ou a celui de gauche : ce qui signifie pour chacun…