Seme de seduction
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Plan du travail
A. Introduction
B. Développement
1. La Séduction de la Narration
a. un discours premier ou un discours métanarratif
b. Hiba et Adso :deux seconds narrateurs qui ont le goût de raconter
• Remise en cause des croyances de son entourage et des maîtres
• Commenter les dialogues, les rapporter, faire de longues réflexions
• Parler de son texte, de la façon dont il narre les événements
2. La Séduction du Pouvoir et de la Raison
3. La Séduction de la Chair et du Savoir
• Adso
• HibaC. Synthèse
D. Bibliographie
Qu’est-ce qu’on entend par Séduction ? Nous entendons par séduction le fait d’être charmé par les attraits des activités terrestres ou humaines. De cette définition découle l’importance de définir ces activités. Dans le cadre des deux œuvres étudiées, nous avons l’activité de raconter ses mémoires, depratiquer le pouvoir, d’approfondir ses connaissances et de satisfaire ses besoins instinctifs (la chair). L’opposition entre ces différentes activités entrave-t-il un compromis entre les hommes et les mène à un combat interminable qui abouti probablement même à l’anéantissement. C’est justement cette opposition ou y a-t-il un autre facteur qui joue ?
Dans ce cadre, nous allons étudier le sème de laséduction dans les deux œuvres à partir de trois points qu’on avait choisi de développer. Dans la première partie intitulé « la séduction de la narration », on montrera la fonction de l’écriture. On va répondre à la question : comment à travers l’écriture on reconstitue notre identité, on se libère des jougs sociaux et religieux pour ainsi établir une nouvelle supériorité où le moi socialementn’est plus par l’acte de l’écriture marginalisé. La deuxième partie « La séduction du pouvoir et de la raison » cherchera à scruter dans les deux œuvres la fonction de la séduction dans le conflit entre les papes, entre l’empereur et le pape, entre les représentants de la science et la religion. Au-delà de l’aspect superficiel des intérêts personnels présentés d’habitude comme le fond des conflits,nous allons voir qu’est-ce qui peut être commun entre un pape, un savant, un empereur et une philosophe ! La troisième partie « La séduction de la chair et du savoir » nous allons montrer à partir des deux héros des œuvres (Adso et Hiba) comment un jeune adolescent réagit face aux tentations du savoir et de la chair.
Dans dernière partie consacrée à la synthèse, nous allons présenter uncommentaire sur ce qui sera présenté dans le développement.
La séduction de la narration
a. Un discours premier ou un discours « méta narratif »[1]
D’abord, il faut signaler que nous sommes devant deux romans où un narrateur premier dans une introduction prétend avoir trouvé des manuscrits qui contiennent les mémoires d’un moine. Plusieurs techniques narratives sontutilisées dans les deux romans afin de persuader le lecteur qu’il est devant une trouvaille unique. (Là, c’est une parodie des introductions qui préfacent les ouvrages qu’on présente comme authentiques.)
Pourtant, chacun de des romans utilisent des techniques différentes de l’autre. Dans le roman de Azazel, le narrateur appuie sur l’élément de la rareté. « C’est rarement qu’on trouve desmanuscrits syriaques anciens en bon état. »[2] La rareté aussi se manifeste dans l’absence totale des références ou des informations qui renvoient à l’existence de Hiba, celui qui a écrit ces manuscrits. Mais le narrateur premier affirme que tous les événements et les personnages que Hiba a évoqués dans son autobiographie sont des vérités historiques. C’est là une technique de mêler le factuel et le…