Seissme

septembre 13, 2018 Non Par admin

Haïti dévasté après un violent tremblement de terre
Au lendemain du séisme de magnitude 7 sur l’échelle de Richter qui a ravagé Haïti, mardi à 16 h 53 (22 h 53 à Paris), aucun bilan officiel n’était encore disponible. Des corps sans vie ou blessés jonchaient les rues de la capitale, Port-au-Prince, en partie détruite. Un bilan humain terrible. Selon le premier ministre Jean-Max Bellerive, leséisme pourrait avoir fait plus de 100 000 morts, sur une population de près de 10 millions d’habitants.
L’aide internationale s’organise. La Croix-Rouge, qui se prépare à venir en aide « à un maximum de 3 millions de personnes », estime que la catastrophe « nécessite une opération d’aide internationale massive »

Haïti, est un pays des Grandes Antilles occupant le tiers occidental de l’îled’Hispaniola (soit 28 000 km2 environ). Sa capitale est Port-au-Prince. Haïti comptait 8,3 millions d’habitants en 2005. Le climat est tropical. La saison des pluies s’étend d’avril à juin puis d’octobre à novembre. La saison des ouragans s’étend du mois de juin jusqu’à la fin du mois de novembre. Le pays subit régulièrement des précipitations importantes et des ouragans. L’ouragan Jeanne qui a ravagé Haïtien septembre 2004 s’est soldé par un bilan provisoire de plus de 1 160 morts et 1 250 disparus. Les effets de la tempête aggravent les conditions de vie déjà difficiles de ce pays : 170 000 personnes manquent de nourriture et d’eau, et les bananiers ont été en grande partie détruits par le cyclone, alors que le pays avait déjà souffert des pluies diluviennes en mai 2004 qui avaient entraîné ledécès de 1 220 personnes.

Le territoire d’Haïti est principalement constitué par la partie occidentale de l’île d’Hispaniola…
Les Haïtiens touchés par le violent tremblement de terre du 12 janvier 2010 continuent de vivre dans des conditions extrêmement difficiles, surtout dans les régions de Jacmel, Léogâne et Port-au-Prince, où se situait l’épicentre du séisme.

Les besoins sont encoreimmenses, et le redressement et la reconstruction d’Haïti prendront plusieurs années. Les infrastructures endommagées lors du séisme nécessitent toujours des travaux majeurs, et plusieurs services essentiels sont encore interrompus.

Le Canada a fourni une aide humanitaire d’urgence aux Haïtiens touchés par cette tragédie et participe aux efforts de redressement en cours à l’échelle du pays. Le Canada nourrit un engagement profond et de longue date envers Haïti. Il reste fermement résolu à en soutenir la reconstruction, notamment en appuyant le plan d’action et les priorités du gouvernement haïtien.

L’ACDI est le principal organisme du gouvernement du Canada responsable de l’aide humanitaire et de la coopération internationale. Appuyée par des partenaires de confiance, elle mettout en oeuvre pour que la réponse du Canada à cette catastrophe soit efficace et fondée sur les besoins des Haïtiens.
Les dégâts matériels sont immenses : à Port-au-Prince, Le Palais national, qui abrite la présidence d’Haïti, les immeubles, dont un hôpital, se sont effondrés, les cabanes dans les bidonvilles se sont écroulées comme un château de cartes.

Ce puissant tremblement de terre a étésuivi de deux fortes répliques. Une première de magnitude 5,9 a frappé à 17H00 locales , soit sept minutes après, Une deuxième réplique de 5,5 a été ressentie ensuite à 22H12.

A Port-au-Prince, la capitale, c’est le chaos selon les témoignages, très difficiles à obtenir. Dans cette ville de près de 2 millions d’habitants, il est impossible d’avoir une idée précise du nombre de victimes. Descentaines, voire des milliers de personnes seraient ensevelies sous les décombres de Port-au-Prince.

L’électricité est coupée, et dans la nuit noire il y aurait eu des scènes de pillage. Comme les hôpitaux, les écoles, le palais présidentiel s’est écroulé, mais le président René Préval serait vivant, selon l’ambassadeur d’Haïti à Mexico
La banque de développement interaméricaine a débloqué…