Ronsard o ronsard
Ayant appartenu au mouvement de La Pléiade, Pierre de Ronsard écrit en 1578 un poème intitulé « Sur la mort de Marie » extrait du recueil Le Second Livres des Amours. Dans ce poème, le poèteaccompli le deuil de Marie. Ainsi nous nous demanderons, comment le locuteur vit ce terrible et dramatique deuil, et quels sont les sentiments qui le submerge. C’est pourquoi nous verrons, tout d’abord latristesse, la douleur et le déchirement du poète, avant d’embrayer sur l’éloge de Marie.
Tout d’abord, le poème est profondément pathétique. Celui-ci suscite en nous la compassion de la mort deMarie. En effet, nous pouvons relever le champ lexical, abondant, de la mort (« repose », « pleure », « larme », « battue », « meurt », « La Parque », « tuée », « cendre », «mort ». Nous relevonségalement des antithèses telles que « vif » opposée à « mort » ou bien « meurt » contre « déclore ». De plus le verbe mourir (« meurt ») est placé a la césure à l’hémistiche, ce qui met en avant la pitiédu poète. Egalement quelques vers plus bas, le locuteur utilise un euphémisme « tu repose » ce qui accroit la sympathie. En outre, le rythme binaire du poème souligne le deuil qu’accompli le poète, uneligne que le poète veut suivre pour retrouver Marie dans sa pensée. Enfin nous constatons une gradation au début du dernier tercet « mes larmes et mes pleurs », le groupe « mes pleurs » est posé enfin de vers augmentant la tristesse. Tout cela créé un leitmotiv pathétique, une idée de pitié et de compassion qui revient sans cesse.
De plus, le poète créé un dialogue entre lui et la défunte.Ce dialogue est mis en exergue par l’abondance du pronom personnel « tu » qui jalonne le texte du début à la fin. En outre, nous relevons une apostrophe « reçois » qui marque ce dialogue précédéquelques vers plus haut par le verbe « rendre » qui enrichi cette conversation.
Ainsi après avoir étudié le deuil et la conversation du poète pour sa chère défunte, nous allons étudier l’éloge que le…