Rappor crca
Introduction générale
Le secteur agricole marocain :
L’agriculture s’était vu assigner une place prioritaire dans le modèle de développement retenu au lendemain de l’indépendance. Ce secteur a bénéficié d’investissements massifs pour la construction de barrages et l’équipement de grands périmètres irrigués, tandis que des subventions étaient accordées à l’initiative privée. Il devaitpermettre, d’une part, d’approvisionner le pays, notamment les populations urbaines, et, d’autre part, de fournir à l’exportation les devises nécessaires à l’achat de biens d’équipement.
les orientations actuelles de la politique agricole prônées par la nouvelle stratégie élaborée conformément aux Hautes Orientations Royales et mise en place par le ministère de l’Agriculture et des pêchesmaritimes, visent à consolider les succès acquis et à répondre aux nouveaux défis de compétitivité, d’ouverture et de réduction des disparités.
Ainsi, la politique agricole va s’articuler pour les années à venir autour des quatre orientations majeures: contribution à la garantie de la sécurité alimentaire, amélioration des revenus des agriculteurs, protection et conservation des ressources naturelles etintégration de l’agriculture au marché national et international
Le plan Maroc Vert :
Ce projet contribuera activement à la réalisation des objectifs et ambitions tracés dans le cadre de cette stratégie au profit des filières végétale et animale au niveau des différentes régions du Royaume, précise la même source.
Le plan Maroc vert représente une relance du secteur agricole avec uneambition d’insuffler une nouvelle dynamique d’investissement au niveau national, avec un montant de 10 milliards de DH annuellement. De même, il devra appuyer les efforts déployés dans le cadre de l’INDH, principalement dans le monde rural.
Cette nouvelle stratégie de développement agricole s’articule autour de six idées maîtresses. Primo, le secteur agricole doit être considéré comme le principalmoteur de croissance de l’économie nationale au cours des 10 à 15 prochaines années. Les impacts escomptés concernent la croissance du PIB, la création d’emplois, le développement des exportations et la lutte contre la pauvreté. La deuxième idée veut que l’agriculture soit considérée comme un secteur destiné à tous, sans exclusion, mais avec des stratégies différenciées en fonction du tissu ciblé.Selon la troisième idée, le Maroc se doit de traiter la problématique de l’agriculture dans son ensemble, avec ses multiples difficultés : faiblesse du tissu des acteurs, autour des modèles d’agrégation innovations, adaptés à chaque filière. La
quatrième idée concerne la problématique de l’investissement dans le secteur. C’est la raison pour laquelle la cinquième idée prône pour l’adoption d’uneapproche pragmatique et transactionnelle, avec la mise en place de 1000 à 1500 projets de développement structurants. Enfin, il s’agit de ne négliger aucune filière agricole.
La participation du groupe Crédit Agricole au projet Maroc Vert :
Le groupe Crédit agricole du Maroc (CAM) a choisi de lancer tout de suite son plan d’accompagnement du plan «Maroc Vert» dont l’objectif est de porter lePIB agricole de 70 à 100 milliards de DH en cinq ans .Il a dégagé une enveloppe de 20 milliards de DH sur 5 ans pour soutenir les investissements. Ce guichet est ouvert à toutes les exploitations, éligibles ou non aux formules habituelles de crédit bancaire.
L’essentiel de l’enveloppe dégagée (20 milliards de DH) sera cependant utilisé pour des actions moins ponctuelles. C’est ainsi que 14milliards seront utilisés par CAM, agissant en tant que banque, pour financer les 10% d’exploitations marocaines éligibles au financement bancaire.
I. LE CREDIT AGRICOLE DU MAROC CAM.
Le Crédit Agricole du Maroc (CAM), banque universelle citoyenne qui se spécialise dans le financement de toute activité liée au développement du monde rural, proche de sa clientèle et intègré dans son…