Qualité du service secrétariat face au nouvelles technologies

décembre 7, 2018 Non Par admin

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Liste des études et des recherches

« Effets de l’introduction des technologies de l’information et de la communication
sur le travail, les professions et les qualifications »

Philippe Askenazy, Marco Pitzalis, Emmanuelle Walkowiak,Anne-Marie Waser
(EHESS)

L’objectif de cette étude documentaire est de faire un recensement analytique des principaux travaux français et anglo-saxons concernant l’impact des technologies de l’information et de la communication (TIC) sur l’emploi, les qualifications et l’organisation du travail des entreprises et des administrations.

Le développement spectaculaire des technologies del’information et de la communication et les perspectives considérables d’Internet s’accompagnent d’une importante littérature en sciences de gestion mais aussi en économie et en sociologie. Le premier fait marquant est le nombre impressionnant d’ouvrages ou d’articles dans des revues académiques ou professionnelles portant sur ce thème, notamment en gestion : au moins 20 000 titres ont été publiésdepuis 1995. Malgré cette abondance, très peu de travaux s’appuient sur des faits bien établis ou des théories originales. Le manque de recul temporel par rapport à certaines technologies phares explique le caractère plus prophétique que scientifique de la majorité des travaux et invite donc à la prudence.

L’instabilité induite par le déploiement rapide des technologies implique une péremptionquasi immédiate des données statistiques et rend en outre très peu fiables les prévisions même de court terme d’organismes comme l’OCDE. C’est par exemple le cas des estimations des parts du commerce électronique dans les pays de l’OCDE établies en 1999 pour l’année 2002 qui paraissent souvent aberrantes avec le recul ; ainsi 20 % des automobiles auraient été vendues sur Internet à cet horizon !Les secteurs producteurs de TIC

Le succès médiatique puis boursier de la « nouvelle économie » a incité les statisticiens à développer des données sur les secteurs producteurs de technologies de l’information et de la communication. L’analyse qui est généralement retenue est celle en « couches ». Quatre grandes strates sont globalement retenues, notamment pour le commerce électronique :

– Lacouche d’infrastructure : sociétés de télécommunications, fournisseurs d’accès à Internet, backbone (la couche physique). Elle représente environ 0,4 % de l’emploi américain en 2000.

– Infrastructure des applications : logiciels et services nécessaires pour faciliter les transactions sur Internet notamment, intermédiaires de transaction. Elle représente environ 0,4 % de l’emploi américain en 2000.- Intermédiaire : sans produire directement des revenus de transactions, leur activité notamment basée sur Internet (portails) extrait des revenus par la publicité, des honoraires de droits d’inscription et des commissions. Elle représente environ 0,2 % de l’emploi américain en 2000.

– Commerce Internet : les sociétés menant des transactions de e-commerce. Elle représente environ 0,4 % del’emploi américain en 2000.

Ces couches concentrent la plupart des métiers « nouveaux » :

• les métiers liés à la conception et à la réalisation de sites,

• les métiers liés à la promotion des sites,

• les métiers liés à la technologie des réseaux et des systèmes,

• les métiers liés aux questions juridiques.

On doit rajouter à ces classifications, les producteurs demicro-informatiques, de matériels et de services de téléphonie mobile. En terme quantitatif, avec les frontières les plus larges incluant communication et médias audio-visuels, le secteur pèse au plus 10 % de l’économie américaine et 7 % de l’économie française ; en se limitant au seul secteur du e-commerce ces chiffres chutent à 2 ou 3 % de l’emploi et de la création de valeur. Néanmoins, jusqu’à…