Psychose

janvier 11, 2019 Non Par admin

Psychopathologie des psychoses

Les psychoses en tant qu’objet de connaissance est le résultat de la médicalisation institutionnalisée et disciplinaire de la folie. (1850 à peu prés).

La psychopathologie des psychoses propose des modèles exemplaires explicatifs mais un psychotique n’est pas uniquement le reflet de ses constructions.

Un psychotique est un sujet unique ? généralité despsychoses

Histoire de la folie en Europe (Michel Foucault)

• La folie ? psychose

• Psychiatrie puis psychopathologie puis psychologie

• Folie : notion connue depuis l’antiquité mais très mal connue par les médecines modernes. Elle se conceptualise dés le moyen âge avec deux directions très différentes qui montre l’ambivalence de la notion :

1656 : situation économique diffcrise éco et sociale, le roi décide le grand Renfermement, les miséreux, délinquants, fous et pervers sont enfermés dans les hôpitaux généraux. Mais évolution de la façon de concevoir la folie :

Avec la révolution française rationalisation de la pensée scientifique, courant humaniste, aliénisme (pinel est nommé a Bicêtre)

Question éthique : peut on mélanger malades et criminels ?Comment protéger l’ordre public ? Essuierol préside une commission qui décide d’un lieu de placement unique pour les malades (mode de placement). PO : placer d’office, ordonné par les maires pour trouble de l’ordre public.

• 19 eme: définition de la paralysie générale un trouble délirant lié à la syphilis cause bio, organique de la folie ?

• 1850-1900 : la psychiatrie prend son essor dansune période de description sémiologique de la folie comme maladie mentale.

• Epoque moderne: traitement de la maladie mentale physique mais commence à devenir mental.

• Par la suite : description par spécialiste du psy qui donne une interprétation causaliste de la maladie mentale (phénoménologie ou encore psychanalyse)

Principe de la psychopathologie des psychoses :Caractéristiques processuelles et descriptives :

• Descriptives : monde en dehors de la réalité radicalement différent du notre + leur identité est insituable, aliénation du soi psychotique est prisonnier d’1 autre entité pour chasser l’autre de soi il faut se tuer, on n’est pas 1 on n’est pas séparer de l’autre. Pas d’Œdipe, pas de triangulation, pas d’autre ni de tiers.

Point commun :présence d’un délire

cm2 Agnès bonnet

Les délires chroniques

Description de signes cliniques et regroupement dans des classifications différentes selon les pays mais aucune portée explicative, compréhensive ou interprétative.

Le délire : construction délirante cad association originale d’idées délirantes. Cette construction est une croyance individuelle. Plusieurs types d’idées délirantes quise définissent selon divers critères

Thèmes du délire :

o délire de grandeur : mégalomanie

o délire de persécution : le persécuteur est souvent désigné

o délire d’influence : sensation d’être influence par un objet désigné ou non

Humeur : tonalité émotionnelle qui se dégage de l’état pathologique

• Non congruente : renvoie à la dissociation dans la schizophrénieDegré structuration d’une idée délirante :

• Structuré : construit autour d’un thème

Degré de systématisation d’un délire

• Systématisé : construit de manière cohérente

Notion de néo réalité : les idées délirantes rendent compte de la néo réalité du sujet cad d’une lecture subjective de la réalité par le patient.

Différents mécanismes du délire :

? Hallucination :perception sans objet à percevoir. C’est un méca central des psychoses dans les délires chroniques, les schizo et les phc (psychoses hallucinatoires chroniques)

? Illusion : perception transformée d’un objet de la réalité.

? Imagination

? Interprétation.

? Intuition

Pour les hallucinations, il existe différents types.

? Un automatisme mental : plus large…