Police scientifique tpe

janvier 2, 2019 Non Par admin

Introduction

La police scientifique est avant tout une police. A la campagne, c’est donc la Gendarmerie Nationale qui mène l’enquête. C’est le cas pour 95% des enquêtes criminelles. En revanche, si le crime a été commis dans une grande ville, c’est la Police Nationale qui se charge de l’affaire. Leurs laboratoires sont implantés à Lyon, Marseille, Paris, Lille et Toulouse. Dans les deux cas,c’est une police scientifique qui tente de résoudre l’affaire. Cette police scientifique fait appelle sur le terrain, à une équipe de techniciens, appelés les T.I.C (Techniciens d’Investigation Criminelle). Ce sont eux qui sont chargés de relever tous les indices possibles, de faire les mesures, et d’envoyer toutes les preuves au laboratoire. Toutes ces équipes, que ce soit celles des T.I.C, cellesdes laboratoires d’analyse, ou celles d’intervention, sont sous le contrôle du directeur d’enquête, nommé par le Procureur de la République. C’est ce dernier qui donne les accords de perquisitions et de prolongements de garde à vue, même si en France il n’y a pas de « mandat ». Le directeur d’enquête supervise toutes les équipes. C’est lui qui fait appel aux T.I.C, qui leur permet de relever lesindices donnant la possibilité d’inculper un suspect, et qui vérifie le bon déroulement de l’enquête. Il a une semaine (ou deux dans certains cas) pour résoudre l’affaire. Au delà de ce délai, si le crime est non élucidé, c’est un juge d’instruction qui prend l’affaire en main. Le juge d’instruction a le devoir de prouver l’innocence ou la culpabilité d’un témoin. Il délègue ses pleins pouvoirs àdes officiers de police ou aux gendarmes. Il peut également avoir recours à des experts privés ou aux laboratoire de la police technique et scientifique.
Une fois les indices prélevés, ils sont envoyés dans le centre de la police le plus proche, pour être analysés. Dans chacun des centres, il y a une salle d’autopsies, et un très gros laboratoire divisé en différentes sections : la sectionbalistique, la section documents/traces, la section incendie/explosifs, la section biologie, une unité automatisée de génotypage, et une section stupéfiants. Nous allons cibler notre exposer sur trois étapes d’une enquête criminelle : l’autopsie, l’analyse de l’ADN et l’analyse des empreintes digitales.
Comment à partir de plusieurs types d’investigations policières scientifiques peut-on déterminer lescauses de la mort de la victime et par la suite son identité et celle du suspect ?

L’autopsie

A) Comment l’autopsie aide-t-elle à la résolution d’une enquête ?
– L’heure de la mort
Lors d’une autopsie, le médecin légiste doit déterminer le plus précisément possible l’heure de la mort de la personne allongée sur sa table, pour que les enquêteurs puissent vérifier les alibis dessuspects.
Pour cela, plusieurs techniques existent, et le médecin essaye de toutes les utiliser pour dater, le plus précisément possible, l’heure de la mort, (car ceci n’est pas une science exacte.)
La première chose que fait le médecin légiste pour dater la mort, est de regarder la rigidité cadavérique. En effet, quelques heures après la mort, une contraction musculaire saisit les paupières, lamâchoire et la nuque en premier lieu, puis descend vers les membres inférieurs. Cette rigidité est liée à l’acidité qui augmente dans les tissus (cette acidité est due à la détérioration du glycogène présent dans les muscles, il y a alors apparition d’une acidose qui fait perdre de la souplesse aux tissus). Les premières rigidités faciales apparaissent au bout de la troisième heure après le décès,et elles vont croissant pendant près de 5 heures. Elles sont donc au maximum à la 8eme heure qui suit le dernier souffle, puis vont décroître doucement pendant 16h. C’est pourquoi le médecin légiste observe les rigidités directement sur la scène de crime plutôt que d’attendre le retour dans son laboratoire.
Ensuite, le médecin légiste prend la température du cadavre et de son environnement le…