Peut on aller au dela des apparences?
Peut-on aller au-delà des apparences ?
Intro : Comme le dirait Jean Anouilh : « Les apparences suffisent largement à faire un monde »
Au sens vulgaire, l’apparence s’oppose au réel car elle n’est qu’un aspect trompeur de la réalité. Mais, en métaphysique, le mot apparence peut aussi désigner ce qui, dans la représentation, est donné au sujet qui perçoit, conçoit les choses. Il faut égalementfaire la différence entre apparence : la chose derrière laquelle on se cache, et paraitre : qui est une décision et fait partie de moi.
Ainsi, lorsqu’on rencontre une personne pour la toute première fois, la première information que l’on perçoit d’elle est son apparence physique. Avant même que le contact ait pu s’établir, de près ou de loin, d’un bref coup d’œil on évalue le type d’individuauquel on va avoir à faire. Sous la forme d’un flash, on devine, on soupçonne son milieu social, sa personnalité, son tempérament, ses qualités, ses défauts… Toutefois il ne faut pas limiter l’apparence aux rapports entre individus, on peut également retrouver cette notion dans le domaine général.
Mais peut-on passer au-delà de cette notion d’apparence ? Une question à laquelle nous répondrons ici en2 parties ; en traitant d’une part de la difficulté à passer outre cette apparence qui nous oppresse, et d’autre part de l’aspect bénéfique que ce passage non-pas impossible peut nous apporter.
I- Il est souvent difficile de réussir à passer au-delà des apparences
[Oscar Wilde] « Il n’y a que les esprits légers pour ne pas juger sur les apparences. Le vrai mystère du monde est le visible,et non l’invisible. »
L’apparence est liée aux goûts, aux couleurs et aux moyens de chacun. Elle est relative à l’histoire, à la famille, à la façon de vivre et à la génétique. Même si la société et les médias nous donnent des idéaux esthétiques inatteignables ( image de la top model parfaite qu‘on nous présente dans les publicités.
– Juger sur l’apparence est une solution de facilité (exemple : rentrée des classe (petites minettes), ou même moi.
– Grande importance attribué au jugement des autres
La présentation physique de soi semble valoir socialement pour une présentation morale. La mise en scène des apparences livre l’acteur au regard évaluatif de l’autre qui le fixe d’emblée dans une catégorie sociale et / ou morale au vu de sa mine, de sa morphologie ou d’autres détailencore. Forme, jeunesse, silhouette sont des traits de l’apparence que l’on s’efforce de maintenir et font du corps l’objet d’un souci constant. Peur de ne pas être conforme, peur de ne pas satisfaire au jugement des autres et de devoir en subir les conséquences qui peuvent être importantes surtout dans le monde des affaires et du travail en général.
[Roger Bussy-Rabutin] « Que les apparencessoient belles car on ne juge que par elles. »
Le corps est le faire-valoir de l’individu qui sait que c’est à partir de lui, dans certains milieux, que s’établit le jugement des autres. Mais ce jugement des autres implique aussi celui du nôtre, qui peut-être est encore pire.
En effet, comment nous percevons-nous face aux modèles que nous impose la société ?
On touche ici à la définition même del’être humain mais celui-ci peut-il être vraiment définit, en d’autre terme, détient-il une essence ?
Par exemple, on peut aisément définir une chose, un objet mais l’homme peut-il être définit de la même façon ?
Par définition les apparences sont ce derrière quoi nous nous cachons, on peut ainsi penser que c’est cette essence que nous cherchons à cacher car celle-ci nous définit et nous montredonc au monde tel que nous sommes, sans rien pour nous protéger.
– Risque d’intériorisation de l’image qu’on renvoi aux autres : elle peut devenir plus réelle que ce que ns somme en vrai
Face au modèle de perfection, il y aura toujours un élément de notre corps qui ne sera pas conforme et ce petit rien peut devenir à lui seul un problème majeur. En effet, il arrive que l’on déplace les…