Notre vie
Pierre de RONSARD, « Comme on voit sur la branche »
Introduction :
Ronsard (1524-1585) : La Pléïade. Refonde poésie française sur modèle antique (odes, hymnes) et acclimate lyrisme italien (sonnet).Recueils de poèmes amoureux : Les Amours. « Comme on voit sur la branche » 15e sonnet de Sur la mort de Marie (2e livre des Amours) ensemble de sonnets dédiés par le poète à l’amante disparue en pleinejeunesse, dans la + pure tradition du grand lyrisme amoureux de la Renaissance
Question possible :
Comment ce poème permet-il au poète d’exprimer sa douleur face à la mort et de la dépasser ?Plan possible répondant à la question :
I- Un sonnet à la fois classique et original
1- un sonnet classique
2- un sonnet original
3- poème construit sur une analogie essentielle
II- L’expressionde la douleur : un lyrisme plaintif
1- antithèse CL de la mort et de la douleur
2- le poète cherche à exprimer la violence de la mort
3- prise de parole du poète
III- Le don de l’éternité à ladisparue : le lyrisme + fort que la mort
1- le regard poétique
2- le poème permet le prolongement du dialogue au présent entre « je » et « tu »
3- cette permanence s’exprime par le symbole du rituelantique
4- le poète dépasse sa douleur
Conclusion :
« Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose » est un sonnet centré sur l’expression de la douleur éprouvée par le poète face à ladisparition précose de la femme aimée ; il s’agit donc d’un sonnet parfaitement lyrique (expression de sentiements personnels intenses).
Cependant, « Comme on voit sur la ranche au mois de mai la rose »n’est pas seulement expression de la douleur éprouvée ; à la fois consolation quasi-philosophique et glorification ad vitam aeternam de la femme aimée, il en est aussi l’habile dépassement. Le poèmepeut dès lors être lu comme l’une des libérations et offrandes que le poète offre à l’aimée dans le dernier tercet. Ses poèmes peuvent être lus comme les roses qu’il jette sur son corps. le lyrisme…