Moliere

septembre 30, 2018 Non Par admin

Intro : Jean de La Fontaine est un poète français de la période classique (XVII) dont l’histoire littéraire retient essentiellement les Fables et dans une moindre mesure les contes. On lui doitcependant des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d’opéra qui confirment son ambition de moraliste. Proche de Nicolas Fouquet, Jean de La Fontaine reste à l’écart de la cour royale maisfréquente les salons et malgré des oppositions, il est reçu à l’Académie française en 1684. Mêlé aux débats de l’époque, il se range dans le parti des Anciens dans la fameuse Querelle des Anciens et desModernes. C’est un épicuriste, très épris de la vie qui se heurte malgré lui à l’idée de mort et qui désire nous préparer à la mort et nous dit que c’est un phénomène naturel. Dans La Mort et lemourant (texte écrit en vers), nous suivons donc le chemin de sa pensée, assistant aux efforts du vieillard pour conjurer la mort. Cette fable obéit à une composition originale. En quoi cette œuvre est-elleclassique ? Premièrement, nous nous intéresserons à l’aspect didactique de cette fable qui représente une méditation sur la mort, l’universalité et notre vanité. Pour illustrer sa pensée, ilreprésente un mourant de plus de 100 ans de vie et la mort (joute oratoire).
I- Tout d’abord, cette fable nous offre bien une méditation sur la mort
a) Douceur élégiaque : La nécessité de la mort estrendu sensible dans les premiers vers qui expose d’emblée la morale du fabuliste. Le ton grave et majestueux (voyelle a, + termes monosyllabiques et bisyllabiques). De plus, c’est le premier mot de lafable. L’auteur tente de nous dire que la mort est naturelle et universelle. Pour mettre en valeur le caractère universel de la mort, La Fontaine mentionne les « enfants des Rois ». Ainsi, leslecteurs le croient davantage. Il montre ainsi la seule justice, le « commun trépas ». Le sage est mis en exemple pour tous et l’allitération en [p] le souligne. La personnification de la mort…