Meditations poétiques

novembre 27, 2018 Non Par admin

Ce poème, « L’Isolement », du XIXe siècle représentatif de l’esprit romantique de Lamartine, extrait des Méditations Poétiques, traduit bien dans sa cinquième strophe, lelyrisme pathétique qui domine. Le poète est dans une sorte de malaise. Mais comment l’auteur peut-il donner de l’ampleur à son désespoir et comment peut-on voir que ce texte esteffectivement romantique ? Nous allons étudier premièrement de la nature idéale proposée par le poète, mais qui après la rupture est totalement oubliée voire négligée. En suivant, nousallons étudier l’expression lyrique des sentiments intimes de l’auteur. La dernière partie traitera du mal-être du poète, l’auteur exprime alors son désir de trépas etd’ailleurs.

Commençons dans le vers cinq avec la conjonction de coordination « mais », cette antithèse qui contredit les quatre vers précédents marque une rupture totale, la nature estéliminée et laisse place à un monde macabre et morbide dans lequel vit maintenant le poète déchiré par la perte d’un être cher. Ce « mais » est un des mots plus important del’extrait car on pourrait le comparer à la perte de la bien-aimée de l’auteur. Nous avons un avant le « mais », puis, la perte de l’être cher, qu’on pourrait qualifier de « mais » etpour finir l’après « mais » qui détaille le désir de trépas de l’auteur qui semble totalement désespéré et déboussolé.

Le texte étudié était « L’Isolement » tiré des MéditationsPoétiques de Lamartine. Nous nous sommes penchés sur la capacité de l’auteur à donner de l’ampleur à la descente aux enfers du poète désespéré. Mais aussi sur les procédés quel’auteur a utilisés pour traduire son malheur. Victor Hugo traitera lui aussi de la mort dans les Contemplations, mais en parlant de la mort de sa fille et non de son amante.