Management interculturel cas setco france

novembre 16, 2018 Non Par admin

MANAGEMENT INTERCULTUREL :
LE CAS SETCO FRANCE

Explication des problèmes de management de M. Duval :

1- Les différences dans le style communication (Hall) :

Le management est l’art de diriger les Hommes. Il est le résultat de l’imprégnation d’une culture donnée qui se traduit par « une manière structurée de penser, de sentir et de réagir d’un groupe humain, surtout transmise etacquise par des symboles, et qui représente son identité spécifique ; elle inclut les objets concrets produits par le groupe. Le cœur de la culture est constitué d’idées traditionnelles et de valeurs qui lui sont attachées. » Kroeber et Kluckohn (1952) .

Secto est une entreprise internationale possédant une filiale en France (Secto France), elle pratique donc un management interculturel intégrantla culture Américaine et la culture Française.
Le système culturel de Setco France repose sur un schéma communautaire : où les membres sont soumis à une pression collective qui régit tous les aspects de leur existence au sein de l’entreprise.

Le chercheur Edward Hall (1976) voulait montrer les différences culturelles au niveau des styles de communication.

On retrouve la communicationimplicite et la communication explicite :

Explicite | Implicite |
Confrontation directe, approche linéaire | Harmonie et maintien du prestige : indirect |
Parler sans détour | Demander sans demander |
Montrer sa réprobation | Rire jaune |
Écrire (conclure un marché) | Parler (parole d’honneur) |
Se parler en face à face | Communication indirecte par des intermédiaires |
Le rationnel |L’émotionnel |
Comportement et appréciation dépendent de la personnalité | Comportement et appréciation dépendent du rôle (donc de la situation et du partenaire dans la conversation) |
Les faits sont plus importants que le prestige | L’honneur est plus important que les faits |
Terminer vite les conflits | Éviter les conflits |
Ne pas montrer ses émotions | Montrer ses émotions |L’agressivité n’est pas civilisée | L’agressivité est parfois acceptée |

Il y a un lien entre la communication directe ou indirecte et le niveau de contextualité de la relation. Quand un message échangé contient très peu d’information factuelle, on doit en trouver la signification dans la relation ou dans les caractères des deux partenaires. C’est alors que l’on parle d’une haute contextualité. SelonHall, des relations mais encore des cultures peuvent aussi être caractérisées par une haute ou par une basse contextualité.
On observe que les cultures Américaines et Européennes et par définition Française sont différentes sur plusieurs points, se qui explique entre autre les différents modes de management.
Aux États-Unis, la carte, c’est le territoire. Ce qu’on dit est ce que l’on veut dire. Enoutre, c’est une culture binaire qui oppose le oui et le non, ce que l’on connaît et ce que l’on ne connaît pas. On analyse les situations à la lumière de modèles ayant déjà fait la preuve de leur efficacité. Ce mécanisme permet la sélection des processus efficaces et un fort apprentissage. Le modèle binaire est enseigné à l’école. On construit des arbres de décision pour résoudre les problèmes. Aupassage, on mesure ; on évalue les options par rapport à des seuils. C’est une culture quantitative, digitale dans laquelle les gens ont une mémoire très développée des statistiques, par exemple, en matière de performances sportives.
En France, le décalage entre ce qui est dit et ce qui est signifié n’est pas dû à des erreurs ou à un problème d’approximation. Il prend sens quand on considère lecontenu, le destinataire, celui qui s’exprime, le moment du message, etc. Dans cette culture contextuelle, les relations et l’histoire sont des clés d’interprétation. Comme l’implicite augmente le risque d’être mal compris et de se fâcher, les multiples allusions, rappels historiques ainsi que tout ce qui contribue à créer du lien sont importants.
2- Les index d’Hofstede :
Pour…