Ma grosse bite

octobre 1, 2018 Non Par admin

Ils sont les premiers enfants d’un phénomène unique dans l’histoire de l’humanité : le Baby-Boom. Autant la vie de leurs parents aura été difficile, autant celle des Baby-Boomers est marquée par unepériode d’une extrême facilité au cours de leurs années formatives. Tout avait été reconstruit pour eux, la Société dans son intégralité s’est polarisée sur l’arrivée massive des Baby-Boomers. Elle adu s’organiser pour nourrir, loger, vêtir, transporter, éduquer, amuser ces millions de bébés arrivés en l’espace de quelques années.
Ils représentent la seule cohorte générationnelle de ce siècle àbénéficier d’une quasi-constante période d’expansion économique ; ils ont pu ainsi accéder sans difficulté à l’emploi dès la sortie de leurs études. Le chômage n’a pas fait partie de leurenvironnement quotidien de jeunesse (comme il peut l’être à l’heure actuelle pour la génération Gorby). Un simple chiffre peut témoigner du « miracle économique » vécu par les Baby Boomers : de la naissance àleurs trente ans, ils ont quasiment triplé leur consommation par tête ! Pendant les trente premières années du Baby-Boom, la consommation individuelle a progressé au rythme spectaculaire de + 4% par anjusqu’au choc pétrolier de 1975. La deuxième cohorte du Baby-Boom, née entre 1955 et 1965, a connu d’ailleurs un recul brutal du niveau de vie. Pas étonnant que ces aspirants babas-cool inventèrentrapidement le punk. « No Future » remplaça pour eux le « Peace and Love ».
Les jeunes de la génération Mai 68 ont grandi dans une relative opulence, sans craindre les périodes de vaches maigres dues auxcrises et aux guerres. Ils étaient pressés de quitter le nid familial pour construire rapidement le leur, la pénurie de logement était surmontée et trouver un premier emploi tellement facile ! Mêmesi le niveau d’études était largement supérieur à celui des parents, la vie professionnelle débutait tôt. A 20 ans, 58% d’entre eux occupaient déjà un emploi, un chiffre qui laisse rêveur au regard…