L’insécurité alimentaire
*Acte I : Madame Pernelle, rangée du côté de son fils Orgon, s’emporte contre son entourage maldisposé envers Tartuffe, personnage pieux et respectable selon elle, un faux dévot selon lesautres. Ellereproche à sa bru, Elmire, d’être trop excentrique et dépensière et au frère decelle-ci, Cléante, d’être trop moralisateur. Elle traite Damis, son petit-fils, de fou et elles’indigne del’impertinence de Dorine. Elle loue donc le ciel de leur avoir permis de recueillirchez eux Tartuffe, cet « homme de bien », car » c’est contre le péché que son coeur secourrouce, et l’intérêt du ciel est tout cequi le pousse ». autant Mme Pernelle et son fils Orgonsont convaincus de la quasi sainteté de Tartuffe, autant les autres sont convaincus del’imposture de celui-ci et dénoncent sa fausse piété et sonhypocrisie.Au retour d’un voyage, Orgons’enquiert de Tartuffe. Tout le reste ne le préoccupe guère. Cléante essaie de lui faire comprendrequ’il s’est laissé sottement » séduire » par un hypocrite. Rienn’y fait.
*Acte II : Orgon fait part à Marianne, sa fille, de son projet de la marier à Tartuffe. Incrédule, celle-ci netrouve rien à dire. Dorine, quant à elle, intervient et confronte Orgon avecl’idée de cettealliance insensée. Ne pouvant la faire taire, Orgon se met en colère. Dorine réprimandera sajeune maîtresse qui a manqué de fermeté face à son père. S’il est vrai qu’elle aime Valère,ilfaut qu’elle s’affirme et qu’elle tienne tête à son père. Profondément découragée, Mariannelaisse entendre qu’elle préfère mourir que souscrire à un tel mariage.Dans la dernière scène de l’acte, Valère,dépité, confronte Marianne avec la rumeur du mariage de celle-ci avec Tartuffe. Marianne trouve son approche un peu légère et elle se vexe. Pour punir Valère, elle prend, elle aussi, uneattitude delégèreté. Il s’ensuit un dialogue teinté de reproches réciproques qui débouchera sur uneimpasse. C’est Dorine qui interviendra pour les réconcilier et leur faire comprendre l’absurdité de leur…