Lhypersexualisation
L’HYPERSEXUALISATION DES JEUNES FILLES
L’hyper sexualisation est un phénomène de société selon lequel de jeunes adolescents adoptent des attitudes et des comportements sexuels jugés trop précoces.(Office québécois de la langue française)
C’est l’affaire de tout le monde et à mon grand désarroi ça touche également les jeunes femmes. Ce phénomène a toujours existé mais il est nouveau dans lesens qu’il suit l’ère des communications et de la technologie et s’adapte ainsi à la société de consommation. Bien évidemment L’internet, la téléréalité soit la présentation d’émissions destinées au public adolescent tels que (Occupation double, the Next Top Model, Loft Story) font bondir les cotes d’écoute. C’est sans oublier les magazines pour jeunes filles qui regorgent de conseils tels quequoi faire pour rendre un homme fou de désir, comment être la meilleure amante etc. Il ne faut sans doute pas oublier également les images choquantes qu’on nous présente dans les vidéoclips, les paroles de chansons de plus en plus suggestives rabaissant la femme au statut d’un objet sexuel qui sont écoutées par les fillettes et les jeunes filles. Il y a également l’industrie de la pornographie qui atôt fait de banaliser la sexualité des filles. Pour être «hot» les filles doivent faire le «Kâma-Sûtra» au lit, c’est en gros ce que l’on est en train de leur enseigner. En revanche ce phénomène ne laisse pas les garçons de glace, eux qui voient leurs cinq sens s’éveiller, leurs papilles gustatives s’émoustiller et ces jeunes modulés à agir comme de vrai modèles masculin soit avec un espritdominateur et charmeur dans leurs relations avec les filles et à profiter d’elles. Ils en perdent leur masculinité et de plus ils éprouvent un grand sentiment d’infériorité se sentant incapable de répondre aux besoins des demoiselles car s’ils ne sont pas à l’aise pour pratiquer par exemple une position sexuelle, leur ego sera diminué. En revanche, les filles désirent plaire aux garçons, ce qui estnécessairement naturel à leur âge. En contrepartie, ce qui l’est moins toutefois c’est qu’elles déploient tout leur attirail en vêtements sexy, en maquillage, bref à passer un temps fou à travailler sur leur image corporelle, pourtant si importante à l’adolescence mais cela en négligent leurs intérêts personnels, leurs activités sportives etc. Devons-nous rappeler que ces femmes en devenir sont enquête d’identité et en recherche d’appartenance. Avec la publicité qu’on leur renvoie, elles auront compris qu’être belles et sexy c’est la norme sociale et que pour réussir dans la vie tu dois correspondre à cette image de beauté sinon tu risques de frapper contre un mur. Elles vont reproduire les comportements de leurs idoles en se déhanchant comme elles en dévoilant leurs courbes (mais quellescourbes?), en s’habillant de façon très osé, en adoptant des régimes minceurs et en fumant la cigarette s’assurant ainsi de rester mince. On peut aisément comprendre pourquoi est-ce que plein de jeunes filles se trouvent moche, se dévalorisent et tombent en dépression. La pression sociale étant trop forte, on leur renvoit comme message que si elles ne correspondent pas à l’image de fillestéréotype qu’on voit dans les magazines, elles sont condamnées à être malheureuses. On constate toutefois que la réalité pour laquelle ces dernières désireraient véritablement être aimées est pour elles-mêmes et non pour ce qu’elle projette comme image. Autrefois les filles se demandaient comment bien embrasser, à l’ère du XXI e siècle, elles se demandent comment tailler une pipe à leur chum. Pourtantcette image de femme fatale à la Marilyne Monroe attisent les regards masculin. Toutefois nous sommes en droit de se demander si ces enfants qu’on féminise et qui n’ont pourtant pas l’âge pour assumer leur corps sont vulnérables et influençables et constitueraient un public cible pour les commerçants qui leur vendent souvent des gadgets inutiles, des brillants à lèvres fruité à l’image de leur…