L’homme est-il un animal comme les autres ?
« L’Homme est-il un animal comme les autres ? »
L’Homme et l’animal sont tous deux des êtres vivants, mais sont-ils différents ? A l’heure où l’on se demande pourquoi les animaux n’ont pas d’avocats et où on s’émeut plus devant un animal maltraité qu’une dizaine de mort en Irak, la question tombe à pic. Pour répondre à cela, il faut déjà distinguer l’essence de l’Homme et de l’animal, un biendur travail. De notre position verticale nous avons l’impression de régner en maître sur le monde. Au fil du temps nous avons toujours mis nos amis les bêtes à notre service, alors pourquoi ne serions-nous pas différents ? Supérieurs ? C’est ce que nous tenterons de prouver.
La science nous l’a démontré, notre organisme est semblable à celui des bêtes. Nous pouvons même, parfois, nous greffer unorgane animal. L’Homme n’est qu’un animal dont le pouce opposable lui a permis d’évoluer. D’ailleurs, Darwin nous l’a expliqué, nous descendons du singe. En effet nos ancêtres n’avaient pas l’air d’être véritablement civilisés. Les chiens ne font pas des chats, nous restons des animaux. Malgré tous nos efforts et ainsi que les bêtes nous agissons par instinct. La violence, par exemple, estcommune chez les deux espèces. Seulement ces instincts sont camouflés par la société. Et si la sagesse des animaux est encore chose à douter, c’est notre impossibilité à les comprendre, faute de preuve perceptible, car si les bêtes nous sont si semblables il serait impossible qu’elles ne disposent point de raison.
Quid de la science lorsqu’une société entière est conditionnée à l’apparence ? Eneffet, il est impossible à démontrer qu’un animal nous ressemble en tout point, nous et notre mode de vie. Il est vrai que nous partageons notre posture avec quelque primate, ils sont nos ancêtres, bien éloigné je vous rassure, la science elle-même nous l’a prouvé.
L’Homme, avec tout son orgueil, a bien du mal à se résoudre à la condition animal. Nous avons conscience de notre état et de cetteconscience nait le progrès qui nous a différenciés. Ainsi on peut voire à long terme et expliquer la raison qui nous pousse à faire telle ou telle chose. Car si un animal peut prévoir, c’est seulement par instinct, un don inné alors que l’Homme doit apprendre. Quant aux instincts chez l’Homme, il serait impossible qu’il échappe aux grandes lois du vivant. Cependant il apprend à les réprimer, jusqu’à cequ’il perde son propre contrôle. Selon Descartes, l’animal est une machine qui ne dispose point de raison. Nous ne les comprenons pas, me direz-vous, mais que y a-t-il à comprendre? Leur manque de langage est imputé au faites qu’ils sont dans l’impossibilité d’en établir un, d’où le manque de raison. Les animaux communiquent certes, mais par instinct et ne formulent point de raisonnement, uneévolution aurait été constaté.
Notre évolution, incontestable sur le plan moral et scientifique, est due à la raison. Cette évolution est aussi le fruit d’un travail intellectuel qui ne suppose point la survie. Or l’animal, exécute toutes ses actions dans le seul but de sa survie. Descartes définissait l’animal comme une machine « mono-tâche », cette tâche est sa survie. L’Homme lui, grâce à laraison, est multitâche. L’Homme par cette faculté a su se mettre à l’abri du besoin et désormais l’Homme moderne serait un animal en adoration devant l’inutile (à la vie même). Je tiens pour exemple l’Art, l’argent, le symbole et peut-être même la religion. Mais lorsqu’il se trouve en situation de « sauver sa peau » ses instincts animaliers reprennent le dessus.
On pourra toujours citer la thèse deNietzche qui énonce que l’Homme est un animal qui cache ses instincts, tout comme les bêtes d’adaptent. Nietzche le formule ainsi : « C’est pourquoi les animaux apprennent à se maitriser et à se déguiser de telle sorte que certains, par exemple, adaptent leur couleur à celle de leurs environnement (…). Ainsi l’individu se dissimule sous la généralité du concept d’ « homme », ou au sein de la…