L’expérience est elle le fondement de nos connaissance
L’expérience peut désigner un vécu, et une pratique d’un geste ou d’une situation vécue, observé et répété encore et encore, on dira par exemple : » Un Homme d’expérience ». Mais cette dernière peut également être synonyme de sensation, la percution au moyen des sens et de ce fait non réfléchie. Elle constitue l’ensemble des phénomènes connus et connaissable pour étudier un élément, ou phénomène.Le fondement quant à lui est rationnel, il représente la point de départ logique, prenons l’exemple du fondement d’une société. Il est donc le premier du point de vue de la raison.
Le savoir faire que nous avons est qualifié de connaissance pratique. Il peut y avoir les savoirs, c’est à dire Les sciences (mathématiques, Physiques chimie, biologie..). Elles ont un sens théorique rationnel etun discours vrai qui rend raison des phénomènes selon la nécessité. La science essaie donc d’expliquer pourquoi il en est ainsi et pas autrement.
Notre savoir faire, découle d’une habitude et l’expérience est quant à elle le résultat d’une pratique répétée. Il est donc possible d’établir un lien entre les deux, et de se demander si l’expérience peut être le fondement de nos connaissances.1) l’expérience est le fondement de nos connaissances
Dans ce premier temps de réflexion, nous allons analyser l’expérience, ce fondement de la connaissance et plus précisément les sens qui permettent l’expérience.
a) L’expérience personnelle nous permet de connaître le monde.
b) L’empirisme de Locke et Hume.
Lors de problème moraux et religieux, John Locke, philosophe empiriste s’est engagédans une analyse, pour déterminer l’étendue de la connaissance humaine et ainsi connaitre l’origine, les degrés de certitude et l’étendue des connaissances humaines mais également leurs fondements et les opinions que l’on peut considérer comme légitime d’avoir. La méthode consistera à observer les faits de l’âme et à décrire l’expérience de l’intériorité. L’analyse psychologique lockéenne seraainsi une étude des idées. Cette entreprise est la première formulation précise et rigoureuse du problème critique. Selon lui toutes nos connaissances sont faites d’idées, « tout objet que l’esprit aperçoit immédiatement »ou défini encore comme « quoi que ce puisse être qui occupe notre esprit lorsqu’il pense » Cette dernière est très semblable à celle donnée par Descartes.
Dans L’Essai surl’entendement humain, Locke traite des fondements de la connaissance et de l’entendement humains. Dedans il y décrit l’esprit à la naissance comme « une table rase ensuite remplie par l’expérience ». Dans cet ouvrages, John Locke pose deux questionnements, l’un est de se demander comment se forment nos idées et l’autre de se demander quel rapport ont nos idées avec les choses. Locke procède d’abord à unelongue critique de la théorie des idées innées.
c) Il n’y a pas d’idées innées.
Locke a cherché l’origine des idées, de nos idées. Pour lui, toutes nos idées proviennent de l’expérience de nos sens et de notre réflexion. C’est ainsi qu’il va donc s’opposer à la thèse de l’innéisme, qui selon laquelle , certaines idées ou structures mentales sont innées (présentes dès la naissance) . En fait,selon l’innéisme, certaines idées sont universelles. Ils sitent en exemple le principe d’identité, de contradiction, ou encore l’idée que nous avons de Dieu. Or, si l’on regarde les enfants: ils n’ont aucunement conscience de ces idées. Une idée innée est également une idée qui se trouve dans l’entendement. Or, si elle est dans l’entendement, elle doit être perçue Par définition, l’idée est ce quiest dans l’esprit ; soutenir qu’une idée est dans l’âme sans être conçue, c’est dire que cette idée n’est pas une idée. Locke critique donc la théorie que notre âme contiendrait passivement des idées indépendamment de l’expérience
Arrivés à ce stade de la réflexion, la question que nous nous posons est la suivante : y a-t-il d’autres alternatives pour fonder la connaissance ou…