L’etranger

septembre 12, 2018 Non Par admin

L’étranger – Albert Camus ( 1913 – 1960 )
Résumé :
Annonce de la mort de la mère de Meursault. Meursault se rend à l’asile : le directeur, le concierge. La nuit à la morgue. Le cortège, l’enterrement.
Samedi : lendemain de la mort de la mère de Meursault. Baignade avec Marie Cardona au port. Instants passés avec elle. L’inaction de Meursault un dimanche durant.
Meursault au bureau. La pause à12.30 avec son collègue Emmanuel. Le vieux Salamano et son chien. Raymond Sintès.
Meursault et Marie à la plage. La querelle chez Raymond Sintès, le gendarme. Meursault accepte de témoigner en faveur de R. Sintès. La fuite du chien de Salamano. La tristesse de Salamano.
Sintès invite Meursault pour le week end au cabano de Masson ( un ami de Sintès ). Un danger menace Sintès. Meursault se voitproposer par son patron un poste à Paris. Cette proposition le laisse indifférent. Marie demande Meursault en mariage. Il s’en moque, mais accepte. Le dîner chez Céleste. Discussion avec Salamano.
Le dimanche, au cabanon de Masson, sur le bord de la plage. Le groupe d’arabes. Les joies de la baignade. La bagarre et la blessure de Sintès. Le face-à-face à la source. Peu après, le meurtre del’arabe.
Interrogatoires chez le juge d’instruction. Rencontre avec l’avocat. La scène du crucifix. Onze mois d’instruction.
Incarcération de Meursault. La visite de Marie. Comment Meursault tue le temps.
L’entrée de Meursault dans le box des accusés. L’ouverture du procès. L’appel à la barre du directeur de l’asile. L’appel à la barre du concierge de l’asile. L’appel à la barre de Tomas Pérez, ledernier petit ami de la mère de Meursault. L’appel à la barre de Céleste. L’appel à la barre de Marie. L’appel à la barre de Masson et de Salamano. L’appel à la barre de Raymond Sintès. Retour à la prison.
La longue plaidoirie du procureur. Meursault, n’ayant pas son mot à dire, se sent absolument étranger au débat. La réplique de l’avocat. Condamnation de Meursault à la peine de mort.
La machinequi donne la mort. Réflexions de Meursault sur le pourvoi possible, la mort et la grâce présidentielle. La visite de l’aumônier, la réaction violent de Meursault à son égard, Meursault, « l’Antéchrist ». La résignation, l’acceptation de la mort, l’attente de l’exécution.

Lectures Analytiques
Camus ( 1913 – 1960, décédé dans un accident de voiture ). Son père, ouvrier algérien, meurtpendant la bataille de la Marne dans la première guerre mondiale. Il grandit dans un quartier pauvre d’Alger, il fait des études de philosophie. En 1939, il se rend à Paris et termine son premier roman : « L’étranger » qui sera publié en 1942. Pendant la guerre, il entre dans la clandestinité et participe pleinement à la résistance. Il devient célèbre en 1947 avec son roman la peste. En 1957, le prixNobel de littérature consacre son œuvre mais meurt 3 ans après dans un accident de voiture.
L’œuvre de Camus est marquée par deux thèmes principaux : le sentiment de l’absurde et la révolte. Il a le thème de la mort au cœur de sa vie. En effet, dans son enfance il a été atteint de tuberculose ce qui a fait contempler le caractère fragile de l’existence. C’est de là que naît le sentiment del’absurdité de l’existence. Ses romans affirme la nécessité de l’amour des autres, de la solidarité, qui sont le seul moyen de lutter contre la mort. Meursault le héros de l’étranger est indifférent au monde et ne parvient pas à donner de sens à son existence. Au contraire, le docteur Rieu, le narrateur de la Peste trouve dans le combat contre l’épidémie de peste une façon de combattre l’absurdité del’existence. Son attitude est l’attitude d’un homme révolté, celle de Camus lui-même, qui trouve dans la vie, dans la nature et dans l’homme, des raisons d’espérer, le sentiment de l’absurde permet ainsi de revendiquer une liberté essentielle.
Au sentiment de la solitude et à l’expérience du désespoir s’oppose l’exaltation de la vie dans un contexte de sensation ( ombre, odeur, lumière ). La…