Les régimes totalitaires (nous nous intéresserons aux totalitarismes de l’italie fasciste, de l’allemagne nazie et de l’urss stalinienne apparu durant l’entre-deux-guerres)
Intro :
« Le régime totalitaire est un régime où tout ce qui n’est pas interdit est obligatoire. » affirme Curzio Malaparte ; puisque selon la définition, le totalitarisme est un système qui entend contrôler et dominer totalement la totalité de la vie et de la pensée de l’ensemble de la population, et qui interdit et réprime toute tentative de « dépassement » ou même de remise en question.
Nousnous intéresserons aux totalitarismes de l’Italie fasciste, de l’Allemagne nazie et de l’URSS stalinienne apparu durant l’entre-deux-guerres. En effet, ils connaissent de grandes similitudes. L’exercice du pouvoir est similaire : La guerre a une place primordiale, de même que l’encadrement, l’embrigadement de la population est la manipulation de celle-ci par la propagande. Les libertésfondamentales sont radiées par la mise en place de méthodes utilisant la terreur de masse ainsi que l’élimination de toute sorte d’opposition. Cependant, malgré ces différents points communs, on peut observer des divergences d’idéologie aux totalitarismes soviétique, italien et allemand. C’est pourquoi on peut se demander s’il existe …..
Développement :
A la tête de chaque régime totalitaire il y a undictateur et à chaque fois on assiste à une véritable glorification de sa part sur l’ensemble de la population. Ils se montrent en héros. En Allemagne, Hitler présente le visage d’un chef de guerre, le Führer, déterminé à mener le redressement de son peuple (un peuple meurtri de la défaite de 1918). En Italie, le Duce Mussolini se pare d’un rôle identique et Staline conduit l’Union Soviétique enpère de famille attentif et soucieux : « Le petit père des peuples » comme il se définissait.
On voit également apparaître un culte de la personnalité (dont la fonction est de présenter une image parfaite du leader) qui nécessite une certaine instrumentalisation de l’information. En effet, une propagande efficace et omniprésente encadre les moyens d’expression tel que le cinéma, la littérature, lapresse, la radio… qui sont mis au service d’une seule et même cause ; celle de glorifier le chef du pays et sa politique. Ils travaillent sous les contraintes de la censure, ces moyens exercent une emprise complète sur la société : «la sphère privée doit être réduite au maximum ». On voit alors émerger l’installation d’une dictature politique puisque que ce soit en URSS, en Allemagne ou en Italieles états totalitaires contrôlent étroitement la vie politique et sociale du peuple. C’est pour cela que les partis d’opposition sont supprimés et que les grandes libertés disparaissent.
Pour faire respecter les différents symboles de l’homme parfait pour incarner les valeurs du régime : en URSS le travailleur idéal, Stakhanov, en Allemagne l’aryen viril et blond aux yeux bleus et en Italie lemilitaire exemplaire et créer une véritable adoration de la nation, la terreur est mise en place. Les totalitarismes reposent aussi sur l’emploi systématique de la terreur. Les camps de travaux forcés (Camps de concentration en Allemagne, Goulags en URSS) accueillent des milliers de déportés. La mortalité y est redoutable, les conditions de vie exécrables. De plus, la police du parti déploie unetraque sans merci aux ennemis supposés ou réels que le régime désigne : NKVD en URSS, Gestapo en Allemagne, OVRA en Italie. Les manifestations de violence sont quotidiennes (comme le Nuit des Long couteaux en 1934 par le parti nazi NSDAP).
Hannah Arendt disait : « Sans les masses, le chef n’existe pas. » C’est pourquoi un des buts principaux des chefs de partis est la mobilisation de l’ensemble dela population. Les idéologies staliniennes, hitlériennes ou mussoliniennes reposent sur l’idée d’une société en rupture avec le passé. L’éducation de la jeunesse est à ce titre un aspect fondamental du projet totalitaire. Dès leur plus jeune les jeunes sont donc endoctrinés et embrigadés dans le régime. On trouve principalement : « Jeunesses communistes » en URSS, « Jeunesses Hitlériennes » en…