Les femmes en prison en france

novembre 29, 2018 Non Par admin

Introduction

« A visiter ainsi les prisons, j’avais parfois le sentiment de plonger dans le Moyen Age […] c’était effrayant […] le caractère honteux des conditions de détention au pays des droits de l’Homme » Simone Veil (première femme présidente du Parlement européen (1979-1982), Elle libéralise l’accès à la contraception et s’illustre en faisant voter en 1975 la loi portant son nom surl’interruption volontaire de grossesse.)

C’est en 1863 que fut prise la décision de construire une prison pour les femmes en France. En 1869 les travaux sont terminés et l’établissement est appelé « La Maison Centrale de Force et de Correction ». Cette prison a été construite sur le plateau de Beaumont par un architecte parisien,Alfred Normand. La prison a été conçue pour recevoir 900 à 1000femmes alors qu’elle n’en compte aujourd’hui qu’entre 230 et 240. En 1870, c’est le premier établissement pénitentiaire destiné à accueillir exclusivement des femmes. Ces dernières étaient auparavant envoyées dans des quartiers d’établissement d’hommes où elles vivaient dans des conditions effroyables et sans la moindre hygiène. S’il n’y avait pas de place dans ces quartiers, on les envoyait dans desorphelinats religieux ou encore dans les DOM-TOM. En France les plus de 2275 détenus femmes sont reparti dans 63 établissement pénitentiaire donc 6 prévu uniquement pour elles. Les femmes sont nettement moins nombreuse que les hommes elle constituent environ 4% des détenus. C’est pour cela que nous sommes demandé « Comment sont traité les femmes en prison et ont-elle les même droit que leshommes ? » Dans une première partie nous allons voir les conditions effroyables et inadaptés des femmes puis dans une seconde partie le même traitement homme et femmes ? »

Des conditions effroyables et inadapté.
Surpopulation carcérale

Tout les établissements pénitentiaire français connaissent des problèmes de surpopulation des 99, la surpopulation commence à devenirproblématique 55 femmes sont incarcérées à la maison d’arrêt de Montluc, à Lyon, qui dispose d’une capacité de 27 places, la maison d’arrêt des femmes de Fleury-Mérogis accueille 332 détenues pour 230 places effectives. Son taux d’occupation moyen est de 158 %.

39 % des détenues sont incarcérées dans des établissements accueillant moins de 50 femmes, 22 % dans des prisons qui accueillent entre50 et 100 femmes, et 36 % dans des établissements recevant 100 à 350 détenues.

Seulement trois maisons d’arrêt sont spécialisées pour les femmes : Fleury-Mérogis, Rennes et Versailles. Dans les autres maisons d’arrêt, quelques cellules ou un quartier leur sont réservés. Seuls trois établissements pour peines accueillent les femmes condamnées à des moyennes ou longues peines. Ils sonttous situés dans la moitié nord du pays. Cela pose d’importants problèmes de maintien des liens familiaux pour les détenues originaires des régions du sud du pays. Les visites sont inévitablement plus rares, particulièrement celles des familles à faibles ressources.

Le taux de surpopulation moyen en France est de 140%, 7% ont une densité de 200% soit 2 détenues pour une seul place. En 2008,la densité globale en France est de 126% alors qu’en Europe elle est de 102%. Aujourd’hui les prisons française sont sur le point d’exploser leurs densité est plis forte que jamais.
61428 détenues était incarcéré en 2010 pour seulement 56500 places.
Le traitement des prisonnières devient inhumais , dégradant. On remarque notamment des conditions d’hygiène déplorable.

Unehygiène insuffisante
L’hygiène des détenues est garantie par une douche de 10 minutes, à laquelle elles ont droit en principe trois fois par semaine. Les détenues qui travaillent ou font du sport sont souvent autorisées à prendre des douches supplémentaires. Les douches sont collectives et ne disposent pas de porte. Chaque cellule comporte un lavabo, parfois uniquement à l’eau froide….