Les âmes fortes
LES AMES FORTES |
Jean GIONO |
=> auteur : Jean Giono ( 1895 -1970)
Écrivain et scénariste français. Son œuvre romanesque dépeint la condition de l’homme dans ce monde face aux questions morales et métaphysiques et possède une portée universelle. Il fut accusé à tort de soutenir le régime de Vichy et d’adhérer à l’idéologie nazie. Issu d’un milieu modeste il a toujours étéautodidacte pour parvenir à s’instruire . L’horreur de la guerre la profondément marqué et il en demeure un pacifiste convaincu. Son œuvre mêle un humanisme naturel et un révolte violente contre la société du XX ème siècle traversée par le totalitarisme et rongé par la médiocrité. Il est sans conteste un humaniste et un pacifiste convaincu.
=> Les âmes Fortes : 1950
Prologue : la veilléefunèbre.
3 femmes veillent un défunt : Albert. Parmi elle Thérèse 89 ans . La femme d’Albert dort.
Souvenir : Incendie lors de la veillée funèbre de M Charmasson . Les veilleurs étaient ivres et on faillit mourir.
Elles évoquent : le grand incendie , l’épicerie de Prébois . Rose critique ouvertement sa sœur Marie et se rappelle la mort de sa mère.
Thérèse parle de la tante d’un deses deux amies : Junie : lingère au château de Percy.
M Charmasson et Albert battaient leur femme.
Elles mangent des caillette vers 11h.
Histoire du gros blond : profiteur du coin . Vient voir les familles des morts pour leur soutirer leur biens.
Premier récit de Thérèse : l’arrivée avec Firmin à Châtillon.
Marige de Thérèse avec Firmin en 1882. Ils s’enfuient tousles deux du château de Percy. Thérèse a 22 ans et Firmin 25.
Vont jusqu’à Lus à pied puis prennent une voiture pour arriver à Châtillon.
Firmin est engagé par Gourgeon de maréchal ferrant.
TH est engagé en tant que bonne à l’auberge.
Première contradiction :
Une des commères interrompt TH : elle connait l’histoire par sa tante Junie.
Elle dit : Charles le frère deTH les a rattrapé à Lus 2 jours après leur départ. Il les a vu boire pour 20 francs.
TH ne contredis pas .
Charles aurait giflé TH à l’époque et secouer un peu Fir.
Elle dit aussi que FIR aurait eu une aventure avec une femme.
Reprise du récit de TH:
description de son emploi du temps à l’auberge : travail intensif.
Nouvelle contradiction:
– La commère veut savoirquand les dames de Sion se sont occupées d’elle. Elle explique que sa famille était apparentée à des tanneurs de Die qui avaient 80 ouvriers et s’occupaient de bonnes œuvres. Ils venaient passer l’été près de Saint-Vable et passaient chez eux (80). Un jour, la femme du tanneur parle à la mère et à la tante de la commère de Thérèse qui est dans« une triste situation ». Elle n’est pas mariée et vitavec un « coureur, buveur et même joueur » qui gagne à peine dix sous par jour chez un patron peu recommandable à qui les Messageries ont retiré leur clientèle (81). La dame patronnesse ajoute que Thérèse est enceinte et qu’ils logent dans une petite cabane où ils n’ont rien, qu’elle va s’occuper de les marier. Ce récit a marqué sa tante et il n’y avait aucune raison de ne pas croire cette dame.Premier récit de TH sur la ruine de Numance :
– il fait froid dans leur chambre : Fir doit attendre TH dans le vestibule derrière la plante verte.
Progressivement FIR va dans la sale de consommation . Ils gagnent assez d’argent à deux pour se le permettre.
Un habitué : M Numance demande toujours à TH si elle n’a besoin de rien.
Sa femme, une demoiselle Rodolphe desmarchands de drap d’Avignon a 28-30 ans. Elle est maigre avec des yeux de loup, toujours habillée avec des amazones et un petit chapeau à plumes et ne dit jamais un mot.
Mme Numance a des dettes. On pense 20 000 francs mais peut etre plus qu’elle devrait a une homme de Valence. Les comères spéculent sur la somme.
TH va chez les Numance sur la route de Lus. Elle monte dans un pré d’où…