L’épopée sanglante
j’observais la vie dans la cale, il y faisait chaud, la promiscuité et les mauvaises odeurs étaient courantes. Nous étions à l’étroit et il était impossible de se lever pour faire ses besoins: toutse faisait sur place ou plutôt dans les pots qui étaient disposés à la fin de chaque rangée. Il était choisi dans la rangée un enfant qui irai vider le pot à chaque fois qu’il était plein. c’est moiqui assurait ce service dans ma rangée, de ce fait j’étais dispensé de la laisse la majeure partie de la journée. Très tôt le matin, je m’attelais à ma besogne, seulement je l’avoue l’odeur du vomi,des urines et des défécations empestait toute la salle et sur mes mains, mais le seul avantage que j’avais était que j’avais le droit de me rendre sur le pont pour vider les déchets et du coup j’enprofitait pour prendre une bonne bouffée d’air frais de la mer et cela me rafraichissait beaucoup. Sur le pont je pouvais voir les contremaitres parler et s’amuser des choses du navire, ils parlaientbeaucoup plus des femmes, des tavernes de leur contrée et ils finissait par parler des noirs et du travail qu’il faisaient sur ce navire. Pendant ce temps, j’améliorais mon apprentissage dans la languede mes tortionnaires, j’arrivais non seulement à les comprendre mais aussi je pouvais prononcer quelques mots. Je m’exerçait à faire des phrases en cachette, dans ces nombreux allers-retours que jefaisais tous les jours, j’avais repéré une soute à bagage où je pouvais me glisser et oublier l’espace d’un court instant l’incroyable odyssée vers l’enfer dans laquelle nous étions plongés. Puis unmatin, 5 jours après notre embarcation, je surpris cette fois-ci, causant sur le pont du navire, le capitaine, le commandant en second qui était un homme très grand de taille et d’apparence massive, ilavait un ton terriblement hautain , il était tellement hautain dans ses dires que tout le monde le hîssait. J’ai remarqué que le ton montait et qu’il s’agissait d’un débat entre ces hommes. Je…