Lecture analytique: article innondation de voltaire

novembre 29, 2018 Non Par admin

LECTURE ANALYTIQUE : Article « Inondation », 1764
Dictionnaire philosophique, Voltaire

Voltaire est un grand lecteur de la bible puisqu’il a été éduqué par des prêtes Jésuites. Il s’était déjà intéressé au déluge dans « Les questions sur l’Encyclopédie ». Au XVIIIème siècle, les versés biblique (chap. 7-8 de la Genèse) ont suscité une profusion d’ouvrage critique ouapologétique à cause de l’enjeu capital que constitue cette épisode pour la foi chrétienne. Dès 1720, le bénédictin Don Calmet avoue honnêtement dans son dico de la Bile qu’on peut opposer des objections très fortes à l’universalité du déluge. La négation de l’universalité du déluge sera préjudiciable à toutes vérités bibliques et déstabiliserait l’édifice religieux d’où la batille acharnée entreles philosophes et les chrétiens.

I/ L’attaque contre les apologistes chrétiens.

Dans les 2 1er §, Volt s’en prend aux pseudos fondements scientifiques du déluge à l’échelle planétaire. Il s’en prend en particuliers aux travaux de Bouffon, biologiste des Lumières qui expliqua le déluge universel par la présence de coquilles et de sédiments à divers endroit du Globe. Le paradoxe de cetarticle tient à son ouverture et à son titre. Volt ne donne pas de définit° ou de réponse ms pause une quest° oratoire pr amorcer la réflex° de son lecteur. Celui-ci comprend que le thème implicite de l’article est le déluge par la formulat° « globe entièrement inondé ». L’article ne s’intitule pas déluge ms « inondat° », repris par « inondé », ce qui est une provocat° de Volt et une volonté depasser le texte biblique aux cribles de la raison philosophique. Il veut polémiquer sur l’assimilat° du phénomène biblique à un phénomène naturel. Après la question, Volt formule une posit° tranchée et fortemnt modalisée suivie de concess° montrant sa volonté d’adhérer à des hypothèses logiques ms bornées par les lois de la physique. La 1ère concession concerne une inondation partielle du Globe. Lesconcess°s aux quest°s sont marqués /des modalisateurs de doutes. Présence également du subj passé ‘’ait couvert’’ et du conditionnel «il lui faudrait ». Volt admet une inondation successive de ttes les parties du globe, ms sur un délai excessivement long. Ce phénomène d’inondat° globale prendrait des siècles, et non pas 40 jours cm il est dit ds la Genèse. Ces hypothèses st dc sous-entendus /desexmples concrets &scientifiquemnt prouvés à l’indicatif « la mer en 500années de tps s’est retirée » à partir de cette indicat° de durée exacte est scientifiquement prouvée, Volt fait un calcul estimatif et scientifique. Ces antithèses snt accompagnées de connecteurs logiques. Il s’agit de port° de phrases servant à faire le lien entre les parties de la démonstrat°, ce qui renforce sa pertinence. Apartir de ce phénomène (le recul de la mer) Volt procède /un raisonemnt inductif pr fr un calcul estimatif. Ce processus particulièrement long est renforcé /l’hyperbole du début. 2eme concess° : Elle concerne ls sédiments découverts sur le Globe. Il ne remet pas en cause cette découverte cm le montre l’indicatif et le modalisateur de certitude ‘‘incontestable’’. Mais cette concession est tout desuite contrebalancée, bornée par les lois de la physique comme le montre le connecteur d’opposition « mais » et l’énumération de termes scientifiques. Selon Voltaire, les sédiments attestent uniquement du retrait de l’eau mais non d’une inondation planétaire. Il s’en prend particulièrement à Don Calmet et au dictionnaire de Trévoux. L’utilisation de la métaphore « chimère absurde » montre unevolonté de vaincre les superstitions absurdes. La fin du 2e § constitue une transition dans la démonstration puisque le mot déluge apparaît pour la première fois dans l’énoncé hyperbolique « grande vérité du déluge universelle » qui trahit son ironie : le lecteur doit comprendre que la soumission de Voltaire au texte sacré est illusoire puisqu’il vient de montrer l’impossibilité d’un tel phénomène à…