Le nom de la rose
Le Nom de la Rose, est un roman publié en 1980, de son auteur Umberto ECO, sémioticien et écrivain italien. Dès son apparition, ce roman récolte un grand succès et se fait traduire en plusieurs langues. En français, il fut traduit en 1982 par jean-Noël Schifano.
Ce roman est une intrigue policière médiévale par excellence. Toute l’histoire, nous le verrons, tourne autour d’une enquêteconcernant une série de meurtres énigmatiques au sein d’une abbaye au XIVème siècle.
L’histoire est présentée sous forme d’analepse où le narrateur revit une histoire ancienne de sa jeunesse. Elle est répartie en sept chapitres correspondant chacun à un jour de la semaine, comme les sept trompettes de l’Apocalypse évoquées par Saint-Jean. Et sept est aussi le nombre approximatif des victimes de l’abbayecomme nous le démontrerons. Et puis ces jours sont rythmés selon les différents offices de la journée (Matines, laudes, prime, tierce, sexte, none, vêpres, complies et nuit) ce qui renseigne temporellement le lecteur et le guide mieux dans l’intrigue. Chacun de ces chapitres est introduit par un mini-résumé en sous-titre qui donne une idée générale sur les événements abordés dans ce chapitre.I. L’histoire :
En 1327, au moment où la chrétienté se trouve en crise, les hérésies sont pourchassées, les pouvoirs se confrontent : le pape lutte contre l’empereur Louis de Bavière, et parallèlement contre les ennemis intérieurs qui souhaitent réformer l’Eglise, Guillaume de Baskerville, un franciscain, ancien inquisiteur et conseiller de l’empereur débarque, en compagnie de son secrétaireet disciple Adso, un jeune bénédictin, qui est aussi le narrateur du roman, dans une abbaye du sud de la France, pour participer à une importante réunion entre les envoyés du pape, et ceux qui prônent la réforme de l’Eglise, dans l’espoir de trouver un accord (modus vivendi).
En ce moment-là, l’abbaye connait une période de troubles, à cause de la mort suspecte d’un jeune moine, Adlemed’Otrante, qui a chuté de l’Edifice, cette imposante bâtisse au centre de l’abbaye et qui enferme à la fois le réfectoire et l’immense et mystérieuse bibliothèque. Et dès son arrivé l’abbé Abbon implore Guillaume d’enquêter sur les causes de cette mort.
Aussitôt, Guillaume va à la rencontre des moines de l’abbaye, pour essayer de déchiffrer les codes de celle-ci. Il fait la connaissance de Salvatore unmoine difforme qui parle une langue étrangère, Ubertin de Cassales un ancien spirituel qu’il trouve bizarre et intransigeant, Séverin l’herboriste curieux, Venantius le savant helléniste, Jorge un vieillard aveugle qui blâme le rire, et enfin Bérenger l’aide bibliothécaire qui est le dernier à avoir vu la victime et qui semble avoir eu des relations ambigües avec lui. Ces rencontres ont permis àGuillaume de découvrir quelques règles et secrets de l’abbaye, et il se persuade aussitôt qu’Adleme n’est pas assassiné mais s’est donné la mort.
Le deuxième jour, une deuxième victime a trouvé la mort, il s’agit de Venantius l’helléniste dont le corps a été trouvé dans uen barrique de sang de porc. Guillaume comprends aussi vite que la bibliothèque est fortement liée à ces meurtres.
En effet,cette bibliothèque, considérée comme la plus grande de la chrétienté, est construite sous forme d’un labyrinthe dans le but de la protéger contre les intrus, et il est interdit à toute personne d’y accéder sauf Malachie le bibliothécaire, et son aide Bérenger, qui seuls, connaissent son secret, les moines et les et les visiteurs n’ont accès qu’au scriptorium, lieu d’étude où il peuvent lire etcopier.
Intrigué par le mystère que recouvre cette bibliothèque et persuadé qu’elle est la clé de l’énigme, Guillaume demande à la visiter, mais sa demande sera toujours refusée. De plus en plus obstiné par le secret de cette bibliothèque, notamment lorsqu’il perçoit dans le catalogue, lors de sa visite du scriptorium, que certains livres « interdits » portent la mention « finis africae », et que…