Le navire de tristan l’hermite
« Le Navire » Tristan L’Hermite (1641)
1.Introduction
Si beaucoup de poète du XXe utilise la forme du sonnet pour évoquer l’amour et l’être aimer, Tristan L’Hermite se sert lui du sonnet dans un but d’illustration de l’esthétique baroque. « Le Navire » est un poème de transformation, aussi bien au niveau de sa forme que de son sens.
2.Lecture
3.Annonce des axes
Nous étudierons donc enquoi le monde présenté ici est un monde vivant puis comment dans ce contexte s’écrit l’histoire d’une transformation et enfin comment à travers celle-ci le poète fait passer une image de la vie.
Etude des axes
I Un monde vivant :
On peut en effet remarquer que les êtres qu’évoque ce poème sont des êtres qui ont pris vie grâce à une personnification. On voit que le navire prend la parole« je » et revendique sa véracité avec des verbes au présent. Le « je » est très présent en début de vers « je cours dessus les eaux » qui sous entend des jambes, « portant toujours le front » image de la proue, « me crevant le sein » qui revêt ici le sens de troue dans la coque. Le Navire éprouve en outre des sentiments : fierté = « plantes superbes », « orgueilleuse voile » ; l’incompréhension« bizarres » ; la crainte « craindre ».
Mais le Navire n’est pas le seul à être animé, il y a également les quatre élément qui sont personnifiés et font la guerre au Navire : L’air est en colère (« orageux »), il a ici une volonté de nuire car il est en colère et « traverse mon dessein » cad qu’il tente d’arrêter sa progression. L’eau est elle aussi personnifiée, son « onde » (les vagues) enflent « à touscoups « pour lui « crever le sein ». On aboutit donc à un sentiment de crainte des éléments. On voit l’allégorie de la fortune qui est « aveugle » et qui est doué de « doigts volages » (qui font n’importe quoi) qui tiennent le Navire. On a donc un Navire personnage principal, en proie aux caprices du destin, destin qui est notamment a l’origine de sa transformation d’arbre en Navire.
IIL’histoire d’une transformation
C’est un thème présent dès le premier vers puisqu’on y retrouve le mot « transformé ». Il est mis en évidence par un chiasme car il y a un lien symétrique entre « je fus » et « vaisseau » ce qui permet de mettre en avant le verbe « transformé ». On retrouve cette idée au vers 5 avec le verbe « convertis ». Ces deux verbes sont à la voir passive c’est donc unemétamorphose subie. Pour mettre en évidence son passage d’arbre a Navire il utilise plusieurs figure de style et de construction : un parallélisme au vers 2 « si je crus sur un mont, je cours dessus les eaux » ce vers et mis en parallèle au vers 7. Les allitérations rapprochent les verbes de chaque hémistiches « crus », « court » au point que se rapprochement s’approche d’une paronomase, de même pour« ornais » et « honore » qui sont deux mots extrêmement proches. Cependant malgré ces transformation il (le personnage principal) reste le même. On voit aussi un chiasme au vers 6 « feuillages verts […], orgueilleuse voiles ». La transformation apparaît aussi a travers les indices de temps, avec l’opposition entre le présent et le passé simple. Les effets de paronomase montre qu’a travers ces effets detransformation il y a toujours quelque chose qui demeure et cette idée est pleinement évoqué au vers 8 qui conclut que au cœur de la métamorphose quelque chose reste pareil. La transformation qui nous est décrite s’impose à la forme du poème, en effet la forme du sonnet est modifié dans sa première partie, dans les deux quatrains les rimes sont différentes et embrassé. En outre on a des rimespour l’œil au vers 5 et 7 (même écriture, son différent). La transformation existe mais n’est pas totale car les deux tercets sont conformes par la formes à ceux du sonnet classique tout comme les deux états du Navire qui garde des élément commun et une similitude exprimé au vers 8 « portant toujours … ». Cette transformation à visiblement une valeur positive, mais elle se présente plus…