Le memoire final

septembre 13, 2018 Non Par admin

Méthodologie pour l’élaboration d’un mémoire universitaire

Sommaire

I° —-Le Mémoire : Définitions

2° — La science dans le modèle classique : généralités,

3°. — Le travail de recherche classique

4° — Le Contexte Administratif

5°— Le fond du Mémoire

6°— LesAspects Rédactionnels

7°__ Les règlements universitaires

1° —- Le mémoire : définitions

Nous retenons ici le mémoire comme genre général de rapport de recherche appliquée et comme première étape que franchit le nouveau et futur chercheur. Le mémoire représente l’un des premiers pas dans les travaux prétendus de caractère scientifique. On peut se demander quelle en est aujuste la nature, le rôle, la portée…

.. Ce n’est pas un récit car on doit démontrer quelque chose, prouver, argumenter, analyser, proposer, recommander…

.. Ce n’est pas un rapport dans le sens compte rendu, car il suppose un effort d’investigation et de compréhension derrière l’apparence des faits observés.

.. Ce n’est pas une description car, au mieux, on ne ferait que du travailjournalistique, superficiel. Dans un mémoire, il ne s’agit pas de décrire pour décrire, mais de décrire pour passer au gros du travail qui consiste à analyser, mesurer, comparer, évaluer, interpréter…

.. Ce n’est pas non plus une thèse car une thèse est un apport supplémentaire et original à la connaissance scientifique dans une discipline particulière.

Cela dépasse assez largement lesprétentions d’un mémoire ou même, souvent, de toute recherche appliquée.

Si ce n’est ni raconter, ni rapporter, ni décrire, ni rédiger une thèse, alors qu’est-ce qu’un mémoire ?

D’après les dictionnaires de langue française, le mémoire est une « dissertation » scientifique ou littéraire. Nous pouvons retenir deux termes essentiels dans cette définition : dissertation et scientifique.

Dissertationimplique, en tant que genre littéraire :

— de traiter un sujet précis,

— d’en parler en connaissance de cause (avoir une certaine connaissance préalable sur le sujet),

— d’appliquer des connaissances pour développer le sujet traité et émettre des idées originales, personnelles, plus « avancées » .

Scientifique quant à lui, implique (au sens classique toujours) :

— la connaissance desrègles et normes scientifiques,

— l’application de ces normes et règles au sujet traité,

— la rigueur et l’exactitude dans le traitement,

— les preuves et la démonstration de ce qui est affirmé ou avancé…

En bref, nous dirions que le mémoire, tout en étant un genre mineur, ne fait pas moins partie intégrante du travail de recherche. C’est, dans les grandes lignes, une applicationd’un ou de plusieurs champs de connaissance (par exemple, la science économique) à un aspect de la réalité (thème précis du mémoire) pour en comprendre les mécanismes, caractéristiques, dysfonctions, difficulté … et suggérer par voie d’analyse et de démonstration une ou plusieurs possibilités d’amélioration, de correction, de meilleure utilisation… selon la nature du sujet traité.

2° — Lascience dans le modèle classique : généralités,

Définitions

Poincaré disait que la science est un processus de connaissance destiné à permettre à l’homme de « commander à la Nature tout en lui obéissant »… Nous n’entrerons évidemment pas dans toute la complexité des multiples définitions de la science, mais nous retiendrons au moins que la science a pour but d’établir adaptation et harmonieentre l’homme et la nature 1. La nécessité biologique pour l’homme, de contrôler et d’influencer son environnement n’est un secret pour personne. Mais, pour exercer ce contrôle, pour commander, il faut aussi comprendre, analyser, respecter les lois naturelles, donc leur obéir. La science, n’est au fond, rien d’autre que ce perpétuel va-et-vient entre le savoir humain et les questions-énigmes de…