Le lendemain de la deuxième guerre mondiale
Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, il est demis de savoir que l’Europe se retrouve dans une situation très difficile. Elle se doit de trouver les moyens les plus concret afin de reconstruire ses principales villes ainsi que sont économie qui se retrouve en piètre état pour le moment. Les Européens se prendront en main avec la création de la Communauté européenne du charbon et del’acier (CECA) et la Communauté européenne de défense (CED). Ces organisme supranationaux préparent la mise en place de l’Europe des six (1955-1972) qui fera son apparition avec les deux traité de Rome (1957). Mais le tout ne sera pas aussi facilement qu’on l’entend, la France secouera la première période de la Communauté économique européenne par sa domination et son obstination. L’assemblée françaiserejettera la création de la Communauté européenne de la défense, rejettera en 1957 la création de l’EURATOM, rendra le départ effectif du Marché commun en 1959, sera à l’origine de la crise de juin 1965. Bref, la France en fera voir de toute les couleurs aux autres partenaires des six durant la première période de la CEE.
Le 30 août 1954, l’Assemblée Française rejette la création de la Communautéeuropéenne de défense. Il y a deux raison qui soutiennent ce refus. Premièrement, la CED n’offre pas d’assurance tangible devant la possible résurgence du militarisme allemand : douze divisions allemandes, même intégrées à un organisme européen, provoquent encore de la méfiance. Ajoutons que la France est irritée par la pression qu’exercent les États-Unis pour assouplir les clauses discriminatoiresà l’égard de l’Allemagne. Deuxièmement, déjà engagée militairement dans la guerre d’Indochine, la France est incapable de consentir l’effort militaire qu’exigerait la constitution de quatorze divisions intégrées.
Pour ce qui est du deuxième traité de Rome de 1957, l’EURATOM a pour objectif de contribuer au développement d’un domaine encore naissant, le nucléaire. Le traité prévoit la diffusiondes connaissances, l’échange des compétences, la création de centres de recherche communs et d’un marché commun des produits nucléaires. Toutefois, ce programme sera malheureusement un échec. En effet, la France craint d’être empêchée de poursuivre son programme de développement du nucléaire militaire, elle va donc limiter le mandat de l’institution sur les installations nucléaires civiles. Encorelà, la mauvaise volonté du gouvernement Français fera échouer l’ensemble du projet.
La France par l’entremise de son président Charles de Gaulle, conteste le leadership planétaire américain. De Gaulle entend pratiquer une politique internationale indépendante. La France fait exploser sa première bombe A en 1959. Le président de Gaulle réclame alors un poids accru pour la France au sein de l’OTANet cherche a négocier une direction tripartie (États-Unis, France, Grande-Bretagne) que le président Kennedy refuse. Les liens se distancent entre Paris et Washington et, en mars 1966, les Français se retirent du commandement de l’OTAN. En 1967, la France fait exploser sa première bombe H.
Concernant le changement de régime en France, le générale Charles de Gaulle qui arrive au pouvoir, s’étaitmontré, jusque-là, peu favorable à l’intégration européenne. Malgré tout, le gouvernement français réagit positivement et prend une série de mesures qui permettront le départ effectif du Marché commun, le 1er janvier 1959. À cette date, une première diminution des droits de douane entre les pays membres met en branle le processus d’unification.
Le 14 janvier 1963, le général revient à la charge ets’attaque, cette fois, à la candidature de la Grande-Bretagne à la CEE. De Gaulle se prononce : « L’entrée de la Grande-Bretagne ferait de la CEE une vaste zone de libre-échange et une communauté atlantique sous dépendance et directive américaine. Et cela, la France ne veut pas.». Il faut remarquer que ce ne sont pas les arguments français qui blessent mais leur forme, la réponse du général…