Le dopage

septembre 2, 2018 Non Par admin

{draw:frame} Le muscle a besoin de différents éléments pour fonctionner. Pour ce faire, le corps a développé un système d’échange sanguin avec le muscle, pour pouvoir y apporter continuellement les éléments nécessaires à son bon fonctionnement. Le muscle requiert principalement deux sources d’énergie : du dioxygène (de formule chimique O2) et des nutriments. Ces dernières sont issues de larespiration pour le dioxygène, et de la digestion pour le glucose : ces deux processus physiologiques sont donc essentiels quant au bon déroulement de l’effort sportif.
Durant l’effort, les nutriments consommés par le muscles se divisent en 3 catégories : les glucides, les lipides et les protéines, même si ces dernières sont négligeables, car très peu utilisées par le muscle.
{draw:frame}Premièrement, on peut constater que les glucides ne sont pas consommés équitablement par le muscle. Ainsi : Le glycogène musculaire (un polymère du glucose) est le premier glucide utilisé, présent à hauteur d’environ 15 g/kg de muscle soit environ 350 à 400 g chez un individu moyen, il va permettre de faire un effort d’environ 2 heures. Lorsque le glycogène musculaire est entièrement consommé, c’est leglycogène hépatique (un autre polymère du sucre, présent dans le foie) qui prend le relais, il est pour 100 g environ chez un individu de gabarit moyen va permettre de faire un effort de 20 à 30 minutes. Enfin, lorsque tout le glycogène (hépatique et musculaire) est consommé, le muscle prélève du glucose dans le sang et dans le liquide extra-cellulaire : on en possède à hauteur de 10 g, vapermettre de tenir un effort de 5 à 10 minutes.
Deuxièmement, on a remarqué que les lipides étaient consommés de la même manière, les lipides les plus proches du muscle étant consommés les premiers. Il existe des triglycérides musculaires qui seront les premiers utilisés, car proches de la cellule musculaire mais également les triglycérides du tissu adipeux, en particulier sous cutané, des lipides deréserve (en dehors de lipides constitutifs) qui sont d’environ 12 % chez l’homme et de plus de 15 % chez la femme, ce qui représente des quantités inépuisables.
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L’étude du fonctionnement d’un muscle pendant l’effort nous amène à comparer la composition d’un sang entrant et sortant du muscle. Ainsi, on observe que la majeure partie du dioxygène qui était contenu dans le sang aété consommé par le muscle, tout comme une partie du glucose. En contrepartie, on peut noter une augmentation du volume de dioxyde de carbone dans le sang sortant du muscle : lorsque le muscle fonctionne, du dioxyde de carbone est créé.
Le bilan de la réaction chimique au sein du muscle est :
Dioxygène ( O2) + Nutriments ? Dioxyde de carbone (CO2) + Autres déchets
{draw:frame}{text:soft-page-break} Le métabolisme est l’ensemble des transformations moléculaires et énergétiques qui se déroulent de manière ininterrompue dans la cellule ou l’organisme vivant. Le métabolisme de dégradation de grosses molécules en petites molécules, qui permet la libération d’énergie, est appelé catabolisme. L’énergie est mise en réserve lors de la transformation de l’ADP (adénosine diphosphate, mélange dunucléotide adénosine A, et d’acide phosphorique) en ATP (adénosine-triphosphate, mélange d’adénosine et de 3 phosphates).
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Cette énergie servira à assurer les différentes fonctions de la cellule. L’ATP est formée à partir de glucoses, lipides, et protides combinés à l’oxygène. La formation de l’ATP demande une certaine quantité d’oxygène, donc du temps. Trois modes defonctionnement existent pour les muscles: le mode anaérobie alactique durant jusque 20 à 30 minutes ( énergie maximale mais de courte durée, les muscles dégradent l’ATP et donnent de l’ADP reconstitué immédiatement en ATP ), suivi par le mode anaérobie lactique, durant jusque 4 heures ( énergie moyenne. L’ATP est créé sans oxygène pendant l’effort au prix d’une fermentation donnant l’acide lactique;…