Le bruit est devenu une souffrance et un besoin. nous avons perdu l’amitié du silence.
Le bruit est devenu une souffrance et un besoin. Nous avons perdu l’amitié du silence.
Bruit et silence, deux opposés qui nous sont indispensable et dont la cohabitation est devenue presqueimpossible.
« Je ne m’entends plus penser ! »
Voilà bien ce qui résume la vie de l’homme moderne.
Assailli, harcelé par les décibels il survit entre besoin du bruit et nécessité de calme. Dualitédifficile à vivre, problème quasiment impossible à résoudre.
Dés le matin, réveil en musique, radio omniprésente, TV allumée sans la regarder, nous ne sommes plus capable de vivre sans bruit de fond.Est-ce à dire que le silence nous fait peur ?
Déjà dans le ventre de sa mère les sons font fait rêver l’enfant. La médecine préconise d’écouter de la belle musique, Mozart est cité en exemple pourconstruire un enfant doué de sensibilité.
J’avoue, je fais partie de la majorité des gens qui pense et qui sent que les sons sont indispensable à leur vie.
La technologie aidant on se promène, onétudie, on lit, on pense sur fond de chansons.
Le mot est lâché, on est drogué du bruit et comme le drogué qui est en manque, on est en souffrance dans le silence.
Mais dans le monde actuel est-ilpossible de vivre comme un Hermite avec pour seul ami le silence ?
Manifestement non, la vie de tous les jours montre à quel point le bruit est présent à chaque instant.
Voitures, avions, machines, lesobjets qui nous entourent submergent nos sens et annihilent l’ouie. Car à force d’entendre on ne retient plus rien.
Créer, innover, être le meilleur, le plus rapide, être performant, tout celadans le bruit alors que le cerveau a besoin de calme et de période de repos pour analyser et construire un résonnement. Le prix de la technologie semble être le prix du silence, c’est cher payé…
Ilest bien connu que l’enfant grandit quand il dort, dans le silence du sommeil il emmagasine, retient ce qu’il a apprit pendant la journée.
L’adulte a besoin d’un cycle équivalent, de moment de paix,…