L’assomoir zola

novembre 21, 2018 Non Par admin

Texte étudié : extrait de L’assomoir d’Emile Zola, issu du corpus composé de :
– La Bruyère, « De l’homme »
– Fénelon, Lettre à Louis XIV
– Hugo, Discours à l’assemblée
– Rimbaud,« Les Effarés »
– Zola

Intro :
Zola ( écrivain issu du courant du Naturalisme dont il est l’un des chefs de file
Ce courant ( seconde moitié du 19è siecle, s’appuie sur les découvertesscientifiques et décrit les malheurs de la société de l’époque

Pb ( En quoi l’extrait étudié correspond-il à un récit naturaliste ?

Plan :

I) Un récit poignant
1) Le réalisme

-beaucoup de descriptions pour situer le lecteur :
dans le temps : « tous les jours », « trois ou quatre jours »
dans l’espace : « le long du corridor », « de l’autre coté du corridor », « sousle petit escalier », …

– afin que le lecteur soit vraiment dans l’ambiance de la scène, références à :
l’ouïe : « entendait râler », « sonnaient creux », « silence »
l’odorat : « odeursde cuisine »
la vue par des descriptions : « bouches tendues », « ratatiné et désséché à la manière des oranges »

– utilisation langage spécifique au milieu social ou se déroulel’action : « crever », « des danses s’élevaient », « pouilleux », « mioches » pour faire authentique, comme si c’était Gervaise qui parlait et décrivait le théâtre de sa vie

2) Le registre pathétique- champ lexical faim : « faims; ne pas avoir du pain; ventres vides ; affamés ;… », champ lexical de l’étroit « trou ; sous ; petit ; en boule », de la mort « sans bouger, équarrisseurs,crever ;fini ; mort » pour apitoyer lecteur

– comparaison entre le père Bru et des animaux : « comme un chien », « comme une marmotte » et par généralisation de toutes les personnes pauvres

-l’omiprésence de la négation (« ne…pas », « ni » )

– l’expression de ce que ressent Gervaise pour le père Bru : « poids sur le cœur », « plaignait », « grande pitié », « pauvre vieux », comme…