L’alzheimer

août 20, 2018 Non Par admin

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À CHICOUTIMI

TRAVAIL DE SESSION
PRÉSENTÉ À
MARIE-CLAUDE ST-GELAIS, PSYCHOLOGUE
COMME EXIGENCE PARTIELLE
DU COURS
3PSD104-11 PSYCHOLOGIE DU VIEILLISSEMENT

PAR
CATHERINE FORGUES
SÉBASTIEN TREMBLAY

L’ALZHEIMER

9 AVRIL 2009
Introduction
L’oublie est souvent frustrant voir même dans certains cas, humiliant lorsqu’elle est associée à quelques chosesd’important comme le nom de sa femme ou de son mari de longue date. Elle peut occasionner des pertes de revenu, des pertes d’emploi et voir même des pertes d’êtres chers. Elle représente la source la plus négligée, mais la plus importante fonction de notre corps. Sans yeux, on peut toujours entendre. Sans oreilles, on peut toujours voir. Mais sans cerveau, que devenons-nous? On appelle cette maladiel’Alzheimer. Elle touche la plupart du temps les gens âgés de plus de 65 ans. Aujourd’hui on voit même des personnes atteintes de moins en moins vielles. Voilà pourquoi nous pensons que traiter cette maladie, qui atteint maintenant plus 71000 canadiens âgés de moins de 65 ans et encore plus concernant ceux dépassant cet âge, est important. Dans un premier temps, nous vous parlerons de la maladie ded’Alzheimer, par la suite, nous vous présenterons les traitements et les recherches effectués un peu partout à travers le monde pour combattre la maladie. En troisième lieu, nous vous parlerons du soutient disponible et des services offerts pour ceux et celles qui souffrent d’une façon ou d’une autre de la maladie. Nous terminerons le tout avec une conclusion exposant un bref résumé de cet univers qu’estl’Alzheimer.

CONTENU THÉORIQUE
La maladie d’Alzheimer
La maladie d’Alzheimer, ou démence de type Alzheimer, correspond à «une maladie évolutive du cerveau, qui porte gravement atteinte à la faculté de penser et à la mémoire.». Scientifiquement, cela ce traduit par une perte des tissus cérébraux causée par des plaques et des écheveaux s’en prenant aux cellules cérébrales.
C’est le Dr AloisAlzheimer qui, au début du 20ième siècle, a découvert cette maladie grandissante et surtout menaçante. Il a ainsi observé que cette maladie, au fur et à mesure qu’elle progressait, endommageait différentes parties du cerveau et leurs facultés. En effet, la démence de type Alzheimer s’attaque en premier lieu au système limbique, interférant la routine quotidienne par l’oublie d’objet ou derendez-vous. Ensuite est touché le lobe temporal et l’hippocampe, altérant la mémoire à court terme et les aptitudes de vocabulaire. Subséquemment vient le lobe pariétal qui fait en sorte que la personne a du mal à s’organiser, à s’habiller, à comprendre les phrases et les mots. Le lobe frontal est l’avant dernier à être touché, causant des problèmes d’ordre social car l’individu n’est intéressé par rien,il se replie sur lui-même et n’a plus aucune initiative. Finalement, le lobe occipital est le dernier à être endommagé. N’étant pas la partie la plus touché lors de l’évolution de la maladie, elle touche cependant une zone importante dans le fonctionnement de l’homme, soit la vue. Elle altère les perceptions des formes, des couleurs et de la profondeur.
Cette maladie dégénérative se composeprincipalement de deux types : la forme sporadique et la forme familiale à caractère autosomique dominant. La forme sporadique est la plus répandue, soit 90 à 95% des cas diagnostiqués, et n’est pas clairement causé par l’hérédité. La forme familiale à caractère autosomique dominant quant à elle est beaucoup moins diagnostiquée et semble se manifester d’une génération à l’autre dans certaines familles.Par ailleurs, il importe de savoir que la maladie d’Alzheimer est la forme la plus répandue de démence. Constituant 64% des cas reportés à la démence, elle manifeste les mêmes symptômes qu’une personne en souffrant. Autrefois appelé «sénilité», on croyait que cette maladie pouvait atteindre que les personnes âgées mais des études démontrent qu’il se peut que cette maladie peut survenir à…