L’age d’or de l’information
L’Age d’or de l’information
Espoir dossah
S’il existe un métier aujourd’hui qui ne cesse d’évoluer et de devenir de jour en jour complexe, c’est bien sûr, celui du documentaliste. Très incompris encore par les non initiés, il est toujours mal assimilé et traité comme le métier de bibliothéconomie traditionnelle. Même ce dernier, normalement conservateur de l’information est aussi en pleindéveloppement aujourd’hui. L’information évolue dans toutes ses dimensions, par rapport à tous les supports et constitue de jour en jour un nouveau territoire à découvrir par ceux là même qu’on appelle spécialistes de l’information ou professionnels de l’information. Personnellement, je préfère ces deux dernières dénominations car elles enlèvent plus ou moins tout équivoque et montrent que le métierest intrinsèquement lié à l’information.
Cette évolution technologique de l’information ne cesse de faire douter à tout instant les professionnels de l’information, les écoles ou structures de formation des futurs spécialistes de l’information, qui ont l’obligation de suivre les multiples évolutions de l’information, qu’elles soient quantitatives ou qualitatives, pour les adapter au marché del’emploi. Car c’est là que se réalisent réellement la vitesse et la métamorphose perpétuelle du métier.
Aujourd’hui ce sont les entreprises qui font le métier car elles savent mieux le pesant d’or que vaut l’information, je voudrais dire l’information stratégique, celle qui apporte une réelle valeur ajoutée. C’est pour cela que certaines structures de formation n’arrivent plus à dissocieraujourd’hui la documentation de l’entreprise et proposent des formations assez pointues en documentation d’entreprise faites de veille stratégique, d’intelligence économique ou de knowledge management ; toutes ces terminologies se rapportent incontestablement aux spécialisations du spécialiste de l’information.
La mondialisation de l’économie frappe aujourd’hui grandes et petites entreprises,grandes et petites nations, c’est pourquoi les nations et entreprises africaines doivent prendre sérieusement en compte la démarche Intelligence Economique et Stratégique et la démarche Knowledge Management dans toutes leurs politiques. Elles doivent comprendre que nous sommes aujourd’hui dans la civilisation du savoir, où seul le capital immatériel, le patrimoine connaissance, la quêteinformationnelle a de la valeur et entraîne toutes les richesses matérielles. Le contexte de guerre froide, de conquête et de spoliation, de l’usage de la force pour avoir a vécu, c’est l’ère de l’information, de la bonne information, de la capitalisation de l’information : la fortune du plus riche homme de notre histoire actuellement, l’américain Bill GATE , provient de l’immatériel, de la connaissance ; ledéveloppement du Japon et des Nouveaux Pays Industrialisés de l’Asie est ni plus ni moins lié à une gestion stratégique de l’information et des connaissances des hommes. Tout ce laïus, juste pour bien situer les responsabilités et rendre à César ce qui lui appartient ; les documentalistes, les archivistes, tous ceux qui se disent professionnels de l’information doivent innover, s’informer carl’avenir de ce continent se trouve dans nos têtes et dans nos capacités à bien gérer nos connaissances, nos savoirs. Pour ce, les entreprises publiques ou privées, les collectivités locales doivent faire leurs ces différentes armes.
Il n’est aucun doute que les entreprises sont aujourd’hui confrontées à une information surabondante et à une forte augmentation de compétitivité. Pour y faire face, lespays occidentaux ont développé plusieurs armes dont l’intelligence économique (IE) et le knowledge management (KM). L’IE se définit comme « l’ensemble des actions coordonnées de recherche, de traitement et de diffusion (en vue de son exploitation) de l’information utile aux acteurs économiques ». Elle permet aux décideurs et managers d’entreprises de disposer de l’information stratégique,…