La vie culturelle sous le second empire

septembre 22, 2018 Non Par admin

LA VIE CULTURELLE SOUS LE SECOND EMPIRE.

Il faut savoir que sous le second empire comme sous chaque période de l’histoire il y avait des classes sociales qui différenciées ainsi les gens entre eux. On pourra trouver sous le second empire deux classes sociales :
– le monde : les gens des salons et ceux qui les fréquentes par la conversation, pour la causerie, le jeu. Il y avait le monde dela vieille aristocratie, de la vieille noblesse française fidèle à ses sentiments légitimistes, la nouvelle noblesse issue des champs de batailles du premier empire, la haute bourgeoise.
– le demi-monde : un monde brillant, qui semblait perpétuellement en joie mais qui cachés ses taches secrètes et ses secrètes misères morales. Le monde des courtisanes, des amants, des escrocs d’argents…Chacun de ses mondes avait sa manière particulière de passer les heurs de la journée : les heures de la soirée, au contraire se ressemblaient et parfois même rassemblaient ces mondes différents. La séparation entre eux devint de moins en moins tranchée.

LA MODE DU SECOND EMPIRE.

Le costume est plus influencé par la santé économique de la France que par l’état de sa politique. La révolutiondes transports (bateaux à vapeur et chemin de fer), la mécanisation des machines et la découverte des premiers colorants synthétiques influencent le costume par la réduction des coûts de production. En outre, en 1858, Worth crée à Paris les débuts de la couture moderne. Ces innovations se propagent dans l’Europe entière. Le Second Empire est synonyme d’un éclat exceptionnel de la vie et d’unraffinement suprême de l’élégance féminine. La crinoline est représentative de cette époque, bien qu’elle soit apparue quelques années auparavant. Les femmes après le règne terne de Louis-Philippe et les révolutions de 1848 (février et juin) sont avides de luxe, de plaisir et de toilettes.

Le costume en France :

? Le costume féminin

La crinoline domine l’histoire de la mode féminine pendantplus d’une vingtaine d’années. Jusqu’en 1860, elle est ronde et à la forme d’une crinoline-jupon faite d’une toile tramée de crin, auquelle elle doit son nom. Elle se transforme ensuite en crinoline-cage à cerceaux métalliques, devient plus ovale et rejetée en arrière. Elle atteint son envergure maximale au milieu des années 1860, pour diminuer ensuite de volume, victime de ses excès : en 1867,elle n’est plus déjà qu’un jupon cerclé dans sa partie inférieure.
Les robes à volants, robes de jour mais aussi robes du soir, correspondent à la silhouette de la crinoline ronde. Ce sont des robes en deux parties, composées d’un corsage baleiné et d’une jupe à volants étagés, dont le nombre varie de trois à cinq. Les tenues du soir sont toujours accompagnées de merveilleux éventails assortis àla robe ainsi que merveilleuses pierreries. Le corsage de ville a la forme d’une petite jaquette à basques avec des manches pagodes trois quarts, le corsage du soir est lui largement décolleté en ovale et souvent orné d’un plastron triangulaire. Les robes à volants tissées ou imprimées sont ornées de motifs placés par les fabricants qui conçoivent le décor en fonction de la coupe et de l’assemblagefinal. Les chapeaux sont assez divers. Au début du Second Empire, les chapeaux fermés se mettent avec des coiffures tombantes, puis leur succèdent des coiffures relevées et des chapeaux ronds qui rappellent un peu ceux des hommes et qui sont surtout portés par les jeunes filles. Enfin, après 1865, on combine les coiffures tombantes avec des chapeaux très petits, posés sur le haut du front. Quantaux chaussures, elles sont influencées par le XVIIIe siècle, comme les souliers découverts à talons de style Louis XV et Louis XVI pour le soir. En général, les femmes mettent, pour marcher en ville, des brodequins lacés sur le côté et assortis à la couleur de leur robe. Se portent les mantelets, petites pèlerines pourvue de deux longs pans devant et les basquines, jaquette cintrée qui s’étalent…