La sous alimentation et la mal nutrition
La sous alimentation et la malnutrition.
La sous nutrition et la malnutrition, qui est définie comme un régime alimentaire mal équilibré dont un manque de protéines, est tout d’abord un problème lié à la pauvreté et au »sous développement ». En plus de la pauvreté, il y a, en effet, un seconde facteur qui est le sous développement, et qui touche de nombreux pays comme par exemplel’Inde avec ses 200 millions de sous alimentés en sachant que l’Asie compte 520 millions de sous-alimentés, et l’Afrique subsaharienne qui elle s’approche des 205 millions. Même si la production agricole est importante, la sous alimentation est belle et bien présente. « Les famines sont aujourd’hui le produit de la géopolitique, la malnutrition celui du »sous-développement », et notamment desinégalités d’accès à la nourriture dans les sociétés du »Sud ». Malnutrition et famine ne concernent pas les mêmes victimes, n’ont pas la même durée (chronique/aiguë) et ne relèvent pas des mêmes solutions, en effet, pour la malnutrition, les solutions sont techniques et relativement simples alors que pour la famine, la mise en place de véritables polices et justices internationales sont nécessaire. »(S.Brunet, 2008). D’après Gérard Renouard président d’Agriculteurs français et développement international (AFDI), le Cameroun est un pays touché par la malnutrition, en effet, ses récoltes pourrissent dans les champs en l’absence de moyens de stockage, dans certaines villes, les fruits s’entassent sur le bord de la route, faute d’infrastructures permettant l’impossibilité de les livrer auxconsommateurs. Les causes de cette malnutrition sont économiques, sociales, et politiques. En 2000, le nombre de sous alimentés s’élevait à 800 millions de personnes. En 2009, ce nombre a considérablement augmenté, il s’élève désormais à environ un milliard sur 6,5 milliards d’individus.
La situation alimentaire, observée de façon globale est satisfaisante, en effet, avec une consommation moyennede 2800 kilocalories par personne et par jour entre 2001 et 2003, ces individus moyens sont largement au dessus des 2500 kilocalories jugés nécessaire par les nutritionnistes. Les progrès techniques accomplis depuis la fin du XVIIIème siècle, dans le cadre de la première puis de la seconde révolution agricole, ont finalement donné tort à Robert Malthus qui en 1798, craignait que la populationmondiale n’augmente plus vite que la production de nourriture, entraînant une grave crise alimentaire. Cette thèse a été temporairement abandonnée du fait des progrès techniques liés à la révolution industrielle : les populations bien que beaucoup plus nombreuses ont en moyenne été mieux nourries qu’à l’époque de Malthus.
Cependant avec la crise, le nombre de personnes sous-alimentéesexplose. Une situation qui nécessite de renforcer l’aide aux pays du Sud, alors même que ceux de Nord ne tiennent déjà pas leurs promesses. Réunis du 8 au 10 juillet 2009 dernier à L’Aquila, en Italie, les États membres du G8, rejoinds par les pays émergents et quelques pays en développement ont signé une « déclaration sur la sécurité alimentaire mondiale », vingt milliards de dollars seront débloquésdans les trois prochaines années pour répondre à la crise alimentaire qui secoue nombre de pays du Sud. Ce nouveau « partenariat mondial » devrait traduire ces promesses en mesures concrètes lors du Sommet mondial de l’alimentation qui a eu lieu du 16 au 18 novembre 2009 à Rome.
Le 19 juin 2009, l’Organisation des Nations Unis pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a publié deschiffres alarmants: le cap du milliard de personnes souffrant de la faim a été dépassé en 2009. Le nombre d’habitants concernés devrait augmenter de 10,5% en Asie, de 11,8% en Afrique où près d’un habitant sur trois (32%) est sous alimenté. D’après Bénédicte Hermelin, directrice du Groupe de recherche et d’échanges technologiques (Gret) « Le problème ne s’explique pas par un manque mondial de…