La sortie de crise
(((tétière))) Dossier
(((titre))) 10 solutions pour (dé)passer la crise
Les entreprises n’ont pas attendues les soubresauts des marchés financiers pour s’intéresser de près à leurs budgets « déplacements professionnels ». Engagées depuis deux ans, les économies drastiques portent aujourd’hui leurs premiers fruits. La crise ? Moi connais pas ? Presque pas !
Face à la tension des marchés,à la baisse de la consommation et devant les commentaires contradictoires des médias et des experts, bien malin qui pourrait affirmer avec précision ce qui se trame pour ces deux prochaines années ! Et pourtant, en collaboration avec Georges Goentz, sociologue d’entreprise, membre du comité scientifique du cabinet d’étude B&P et membre du comité d’experts auprès de la communauté européenne pourl’univers du voyage d’affaires, Voyage et business vous propose dix conseils utiles pour mieux passer la crise. Dix conseils élaborés par des spécialistes et commentés par les professionnels du domaine. Dix pistes et non dix vérités. Car là est la difficulté. Il ne faut pas exprimer des idées en règles de gestion mais ouvrir de petits chantiers de réflexion adaptés à la taille de l’entreprise, sonactivité et surtout à sa culture interne. A chacun d’appliquer ce qui lui semble le mieux adapté à sa politique de déplacements professionnels.
1 – Du moral, encore du moral, toujours du moral !
Le premier moteur de l’entreprise, c’est la confiance qu’elle porte en elle. Celle qu’elle sait transmettre à ses cadres et à tous ceux qui la représente à l’extérieur. « Perdre le moral n’a jamais unimpact immédiat sur l’activité » détaille Georges Goentz qui précise que « Le résultat est pire car la perte de moral ou de combattivité ne se verra que six à huit mois plus tard ? A un moment ou redresser la barre est plus complexe et demande des sacrifices humains encore plus importants ». Tout cela ressemble bien aux conséquences annoncées de la crise économique. « Il faut prendre en compte lademande de réassurance de l’entreprise qui a besoin de savoir qu’elle s’en sortira dans les moments difficiles » poursuit l’homme de l’art « On ne peut mettre en place un plan d’économie sans l’expliquer, l’intégrer à la politique à court terme de l’entreprise ou sans évoquer la réactivité immédiate ». En clair, il faut apprendre à tenir ses équipes et à leur insuffler un moral d’acier. «Séminaires, formations et présences de coachs sont des armes utiles en ces périodes difficiles même si elles peuvent apparaître un peu couteuses » conclut Georges.
2 – Il faut oser
« Plus l’époque est difficile, plus elle appartient à ceux qui osent » affirme net Alain Bergson, analyste chez Cooper and Pearson « En période de crise, il faut un conquérant à la tête de la société ou du moins commeresponsable du développement. Il faut anticiper la reprise et intelligemment se positionner sur les marchés émergents ou susceptibles de reprendre rapidement. Contrairement aux idées reçues, limiter les déplacements commerciaux ou technologiques c’est s’amputer, lentement mais surement, de lendemains qui chantent. Toutes les crises le démontrent clairement que l’on on se construit au son du canon, quandtout va mal. On s’oblige à travailler plus, à rechercher de bonnes idées, à se dépasser. Pour donner des signes forts à ses voyageurs, Alain Bergson conseille l’organisation de cellules de réflexion autour du sujet. « C’est un vrai signe qui est donné aux équipes : agissons ensemble pour faire mieux.
3 – Apprendre à évoluer
Il ne peut y avoir de Travel Management sans doute. Tous les expertsle disent, c’est à la fois par la veille, la recherche et les erreurs commises que se construit le poste. Mais au-delà du doute, il faut savoir installer la méthode qui limite les risques et surtout facilite la recherche des solutions optimisées évoquées plus haut. « L’analyse ne se limite pas seulement à son périmètre d’intervention que ce soit en tant que Travel manager ou en tant que…