La science du patin de vitesse

décembre 12, 2018 Non Par admin

Les Jeux olympiques d’hiver sont regardés par des millions de spectateurs partout dans le monde. Les sports d’hiver sont très populaires, car ils donnent un impressionnant spectacle en raison du hautniveau de performance des athlètes. Cependant, il n’y a pas que l’athlète qui compte : les équipements aussi sont primordiaux. Et c’est la science qui permet aux athlètes d’améliorer ces équipementset de faire la différence entre une première et une troisième place. Ces dernières années, le patinage de vitesse a bénéficié d’importantes innovations scientifiques. La science a permis d’améliorerl’aérodynamisme, la sécurité, les patins ainsi que les combinaisons des athlètes.

Il y a mille ans, les hommes laçaient des os d’animaux à leurs bottines pour se faire des patins . Mais aujourd’hui,les patins sont très sophistiqués. Au fil des années, des modifications se sont ajoutées pour faciliter la vie des patineurs. Rien, dans les patins de vitesse, n’est fait au hasard. Premièrement, lespatins de vitesse mesurent entre 38 et 45 cm de longueur et 1,25 mm d’épaisseur. A priori, ces mesures peuvent paraître surprenantes, mais scientifiquement, elles ne le sont pas. D’abord, il fautsavoir que si les patins glissent sur la glace, c’est en raison de la petite pellicule d’eau qui se forme sous la lame. Cette espèce de lubrifiant se forme en raison de la pression de la lame qui crée unréchauffement de la glace. Donc plus la lame est longue et plus elle est mince, plus elle exerce une pression facilement sur la glace et plus la pellicule d’eau aide le patineur à gagner de lavitesse. La minceur de la lame assure également une plus petite friction. De plus, avec une telle longueur de lame, la stabilité du patineur est agrandie. Cependant, une longueur trop importante a ledésavantage de faire perdre de la manœuvrabilité. Mais comme les patineurs de vitesse n’ont pas besoin de faire des arrêts soudains ou des changements de direction, comme les joueurs de hockey ou les…