La philosophie a t elle encore une place dans notre monde

novembre 30, 2018 Non Par admin

chap 1: LA CONSCIENCE

I.NATURE ET VALEUR DE LA CONSCIENCE.

La conscience se manifestedans notre expérience la plus quotidienne et on peut d’abord la définir comme une forme de savoir immédiat qui accompagne nos faits et gestes.
EXP:je fais telle chose et je sais que je la fais.

Nous remarquons déjà que la concience se maniféste comme une forme de « dédoublement » qui impliqueque l’Homme n’est pas seulement dans la réalité mais aussi face a la réalité(cette nuance permet a l’homme de se situer et parallélement d’assumer ses pensés et ses actes).Nous avons là,la première forme de conscience réfléchie.Cette conscience réfléchie désigne le retour immédiat de la conscience sur elle même pour analyser tel ou tel rapport au réel.Le philosophe Emmanuel Kant a fait remarquer ajuste titre que le trés jeune enfant ne parle pas immediatement de lui même a la 1°pers mais quand il est capable de dire « je »,il parvient réellement a la conscience de lui même.Nous retrouvons le point de vue développé par alexandre Kojéve: »Seul l’homme est conscience de lui même,c’est a dire conscient de la réalité et plus tard de sa dignité;C’est ici que la différence entre l’homme et l’animalse maniféste car se dernier ne dépasse pas le simple sentiment se soi ».
Remarque:La réalité humaine nous aménes aussi a distinguer le « je » et le « moi »,c’est a dire que de l’enfant jusqu’a l’adulte,il y a une succétion d’état et de comportement qui traduise une évolution de la conscience et c’est précisement face a « moi » qui change.Il y a un « je » qui demeure autrement dit c’est assuméimplicitement l’unité de notre conscience.IL faut également préciser que l’emploi du pronom »je » traduit toujours ce que l’on appéle « conscience en acte »,c’est a dire qu’il traduit toujours un engagement personnel pour une pensé ou pour une action futur.

II.LA CONSCIENCE MORALE.

Historiquement,on peut dire que de Socrate jusqu’au début 17°siécle,la conscience était envisagée que dans saconscience morale.Socrate a insisté le premier sur le rôle déterminant de la conscience morale(qui exprime une exigence dans notre comportement vis a vis de nous même et d’autruis).Socrate évoquait souvant son « démon »pour désigner sa voix interieur qui se manifeste en nous en fonction du bien et du mal(on retrouve aujourd’hui cette notion de conscience morale dans l’expression « for interieur » où le mot »for » signifie en vieux français:tribunal)Le for interieur est ici le tribunale interieur de la conscience =conscience morale qui juge les valeurs de nos actes.Socrate montrait également que la conscience morale possede necessairement un caractère normatrif (norme).Ce caractère normatif nous amène obligatoirement a nous intéroger sur l’origine de la conscience morale.Il apparait de manière assezévidente que l’éducation et la culture sont les éléments déterminant de toute conscience morale(on ne née pas morale mais on le devient)
Plus tard,Montaigne dans les essais reprendra cette idée d’une origine culturel de la conscience morale et E.Durkheim reprendra lui aussi l’idée d’une origine culturel de la conscience morale.Il est bien évident que la culture joue un rôle indegniable dansl’origine des valeurs morales mais nous devons malgrés tout,tenir compte d’un risque de malentendu pour ce qui conserne une certaine disparité des valeurs liées précisement a la diversité culturel.Le métier de Kant a été ainsi d’insister sur la necéssité de principe universel de la morale independament de toutes particularitées culterel.Pour Kant,ces principes universel de la morale sont eux mêmel’expression des principes universel de la raison humaine.
Remarque:Il ne faut pas oublier que le siécle des lumières s’est traduit après 1789 a la première déclaration universel des droits de l’homme qui justifie le contexte de l’analyse de Kant.
Parallélement Kant a voulu diferencier l’autonomie et l’heteronomie de la conscience morale.L’heteronomie designe ici un comportement morale…