La haine
Cet extrait est l’introduction du film de Mathieu Kassovitz La Haine, réalisé en 19. Ainsi, De quelle manière le réalisateur fait-il du spectateur un témoin de l’impasse dans laquelle se trouve lesjeunes de banlieue ?
I/ Un faux point de vue journalistique.
– le noir et blanc (référence aux images d’archives)
– la typographie des caractères du générique (référence machine à écrire)
-caméra à l’épaule, images prisent sur le vif
– alternance de plans rapides
– séquence info à la fin du générique , avec voix sur les images de la présentatrice et à côté le gros titre : « banlieue- émeute »
– point de vue général d’un événement
– idée d’intemporalité due au noir et blanc, image archétypale de l’émeute présenté par les médias
II/ Sur un fond de révolte.
Point de vuegénéral :
– la musique est de Bob Marley Burnin’ and lootin’ musique révolutionnaire et engagée
– la musique accompagne les images de violence.
– le cocktail molotoff qui explose sur la terre estune métaphore de la révolution
– Le titre du film : La haine.
Point de vue des 2 camps :
– alternance de plan sur les crs et les manifestants
– gros plans sur les bottes, les matraques, lescamions des crs, ils sont présentés comme des assassins (slogan, voix du personnage au 1er personnage du film, ils frappent quelqu’un à mort)
– les manifestants sont présentés comme réclamant une justicesuite à une bavure d’un policier sur l’un de leur camarade. Ils sont victimisés par la première scène (ils n’ont que des cailloux contrairement aux crs qui ont la volonté d’user de leurs armes)
Lespectateur n’a d’autre choix que de se rallier aux manifestants.
III/ Une fin tragique supposée
– Abdel Ischa qui est entre la vie et la mort donne une idée d’incertitude sur la suite desévènements
– voir le plan du cocktail molotoff et la voix-off « l’important c’est pas la chute, c’est l’atterrissage », cela laisse supposer que la bavure policière est le départ de la chute d’où…